Ventes du Rafale, et pourquoi pas les Émirats maintenant ?

En cette année 2015, un troisième contrat à l’export pourrait voir le jour pour le Dassault Rafale. Il semble désormais raisonnable d’espérer une vente prochaine de l’avion de combat français aux Émirats Arabes Unis. Ce contrat porterait sur 36 exemplaires. Il a été « dévoilé » par le ministre français des affaires étrangères.

Laurent Fabius a en effet rencontré ce dimanche 12 avril 2015 le prince héritier Mohammed Ben Zayed Ben Sultan à bord de son Boeing 777 personnel. L’avion émirati était posé sur le tarmac de Riyad en Arabie-Saoudite, cette entrevue ayant lieu en marge d’un déplacement officiel du ministre français dans ce pays.
Les deux hommes auraient en effet repris les négociations visant à l’achat par les Émiratis d’un lot de Dassault Rafale pour leur force aérienne.

En fait il semble que deux facteurs aient joué en faveur de la reprise des négociations visant à l’acquisition des jets français : primo leurs ventes successives à l’Égypte puis à l’Inde, et secundo la récente série de frappes aériennes contre le Yémen décidées par les Émiratis et les Saoudiens pour mettre fin à la menace djihadiste dans la péninsule arabique.

Mais surtout les aviateurs émiratis ont pu depuis le mois de septembre 2014 se familiariser avec un avion qu’ils voient désormais quotidiennement sur leur territoire. C’est effectivement depuis le territoire émirati que les Rafale B et C de l’Armée de l’Air décollent pour réaliser leurs missions de reconnaissance et de combat au-dessus de l’Irak dans le cadre de l’opération Chammal. Et une fois encore l’avion français a démontré sa polyvalence, son fameux profil « omnirôle » si cher à l’avionneur et à ses communicants.

Déjà utilisatrice d’une soixantaine de Mirage 2000-9 la force aérienne émiratie confirmerait son attachement à l’avionneur français Dassault avec cette éventuelle commande. Comme disent nos amis anglais : wait and see.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

8 réponses

  1. Le Rafale peut être vu à la base française 104 Al Dhafra en territoire EAU depuis 2008 car il y a souvent des Rafale qui y stationnent.

  2. pourquoi Hollande ne cherche à vendre ses Rafales qu’a des pays instables : l’Egypte et les UAE sont des pays qui tirent leur richesse du pétrole mais qui sont affaiblis par le nombre de musulmans sur leur territoire, tot ou tard il se retourneront contre nous et nos pilotes devront affronter des Rafale. Ces nul sa.

    1.  » l’Egypte et les UAE sont des pays qui tirent leur richesse du pétrole mais qui sont affaiblis par le nombre de musulmans sur leur territoire » Ma foi avec une analyse comme ça….
      Je vais vous aider un peu savez vous qu’il y a plus de musulman en Indes que d’habitant en Egypte + UAE ?
      Comme quoi…
      A bon entendeur

    2. Parceque les pays riches et stables font des décisions et s’allignent sur un programme en amont de leur industrialisation. Cela leur permet (parfois) d’avoir leur mot a dire sur le cahier des charges de l’avion. Le projet rafale étant né des discordes françaises avec ce qui a donné le projet eurofighter (La france tenais a avoir des capacités de frape au sol alors que les Allement/UK avaient alors le tornado pour ce rôle. Le projet eurofighter essaie maintenant desesperement d’améliorer les capacités de frape au sol de son avion).

      Pour ce qui est des pays pauves, une escadrille de chasseur modernes est hors de question. Les seuls clients possibles sont donc des pays suffisament riches pour payer et pas suffisament « stables » pour developper un appareil de ce niveau là.

      Au passage on nottera que le plus gros contrat export des Rafales (36 en france +108 par HAL) est envers l’Inde, qui reste un pays relativement démocratique, particulièrement par rapport à ses voisins.

  3. M. Severine,
    Même si je pourrais partager votre opinion, ce qui n’est pas le cas, je ne partage pas du tout ni votre orthographe, ni votre syntaxe.
    Sachez que :
    Ces nul sa , pourrait s’écrire : ces nuls la, ou mieux c’est nul cela.
    Hollande, n’est pas un pays mais le président actuel de la France, donc Mr le Président serait plus acceptable. Je ne vous demande pas d’écrire Mr mon Président.
    Pour finir ce ne sont pas les Rafales de Mr le président de la France, mais de Dassault aviation, un des fleurons de notre industrie aéronautique.
    Bien cordialement.

  4. Faudrait savoir ! :

    Mathieu Severine
    11 février 2015 at 10 h 30 min
    La vente des Rafales aux égyptiens c’est une super bonne nouvelle, et c’est vrai que l’avion français est très supérieur aux chasseurs russes. On la vu en Lybie, en Afghanistan, et l’an dernier en Afrique noire. C’est le meilleur avion disponible à la vente, je ne vois pas où le souci.

  5. Je crois hélas que la meilleure réponse à donner à M. Severine est le silence, car jusqu’à présent ses commentaires relèvent plus de la politique que de l’aéronautique, et malheureusement la qualité de son argumentation est bien inférieure à sa virulence.

    Malgré tout, il est vrai que la vente à certains pays autoritaires/théocratiques/instables c’est pas top, et a toujours un petit côté politique (au grand dam des pilotes) !
    Au proche- et moyen-orient, nous ou nos alliés avons eu à détruire des équipements que nous avions vendu auparavant. Mais à qui d’autre vendre ? Les choix sont très limités, comme le dit pyrignis, et l’Inde ce n’est pas le pire pays du monde (le brésil non plus, mais ne remuons pas le F18 dans la plaie)

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