Un Airbus A319 évite de justesse la collision avec un drone

Les passagers mais aussi l’équipage en ont sans doute été quittes pour une belle frayeur. Ce mardi 28 avril 2015 en soirée un biréacteur de ligne Airbus A319 appartenant à la compagnie Virgin America a été frôlé de très près par un drone inconnu. Sans la dextérité du pilote et de son copilote il semble bien que la collision n’aurait pu être évité.

L’avion réalisait une liaison régulière entre New-York et Dallas quand à l’approche de l’aéroport texan il a été survolé de très près par un drone type quadricoptère similaire à ceux vendus dans le commerce. D’après la Federal Aviation Administration l’engin sans pilote évoluait à moins de quarante mètres au-dessus de l’avion de ligne, et se serait même rapproché dangereusement d’un des deux réacteurs.

Le pilote a été obligé d’entamer une manœuvre d’évitement, les même que celles recommandées en cas de risque de collision avec un autre avion de ligne. Immédiatement le contrôle aérien de Dallas a prévenu la police locale qui a déployé rapidement un de ses hélicoptères Bell 206B aux abords de l’aéroport. Malgré leur diligence à intervenir les policiers n’ont pas pu appréhender le télépilote ni même saisir le drone.
Une double enquête a été ordonné auprès de la FAA et à la police locale.

Tout comme récemment en France les autorités américains sont de plus en plus soumises à des violations des règles de pilotage civil par des télépilotes et leurs drones.
Heureusement que l’équipage de Virgin America connaissait bien son métier et sa machine car sinon l’issu de cet incident aurait pu être dramatique, une ingestion de drone par le réacteur d’un A319 doit laisser quelques traces.

Photo © Federal Aviation Administration.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

5 réponses

  1. Je ne vois pas comment un drone du commerce pourrait rivaliser en vitesse avec un A319 en approche à au moins 250 km/h.

    1. Toujours est-il que celui-là l’a fait. Maintenant comme les policiers ne l’ont pas saisi on ne sait pas s’il a été « amélioré » par son télépilote.

    2. Et les oiseaux qui fusillent les réacteurs, vous croyez qu’ils rivalisent de vitesse ???

  2. Cela peut donner des idées à ceux qui veulent attaquer en phase d’atterrissage ou décollage un avion commercial ! En effet un drone aspiré par un moteur ne doit pas faire du bien …..

  3. Ça arrivera bien un jour . Et après ce drame il y’aura une réglementation général , comme d’habitude .

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