Gendarmes de l’Air, des enquêteurs au service de l’aviation

Dès qu’un avion civil ou militaire s’écrase on entend parler d’eux sans forcément savoir qui ils sont. Focus sur la Gendarmerie de l’Air, ses personnels, et ses missions bien spécifiques. Une branche méconnue de la Gendarmerie nationale avec comme souvent dans cette institution des hommes et des femmes hyper spécialisés et très professionnels.

Créée en septembre 1943 la Gendarmerie de l’Air est en quelques sortes la police des base aériennes française mais aussi une partie non négligeable de la chaîne d’investigation en cas d’accidents aériens. Ses membres sont présents sur l’ensemble du territoire nationale, métropolitain et ultramarin. Ils participent aussi à la sécurisation des bases en opérations extérieures, en complément des unités de fusiliers-commandos de l’air. Les gendarmes de l’air sont d’ailleurs placés pour emploi au service de l’Armée de l’Air.

Les principales missions se décomposent en quelques sortes en trois grands axes :

  1. La sûreté et la protection du domaine Air :
    La surveillance intérieure et extérieure des bases aériennes, les différents contrôles à l’intérieur des dites bases, la recherche et l’exploitation du renseignement en matière de sécurité autours des bases aériennes françaises.
  2. Les missions classiques de police-militaires auprès de l’Armée de l’Air :
    Elle a une compétence autant administrative que judiciaire.
  3. L’action lors d’accidents aériens :
    La constatation et les premières investigations sur les accidents d’aéronefs militaires survenus sur les bases aériennes françaises, y compris en opex. Les gendarmes de l’air peuvent aussi intervenir en cas d’accidents d’aéronefs militaires étrangers sur le sol français.

La Gendarmerie de l’Air peut le cas échéant se voir rattacher aux services judiciaires de gendarmeries, ou encore à la Gendarmerie des Transports Aériens. Comme tous gendarmes ses membres sont placés sous l’autorité judiciaire du parquet.

Avec ce court focus vous en savez un peu plus sur celles et ceux qui agissent près et dans nos base aériennes pour la sécurité au quotidien de nos aviateurs. Les gendarmes de l’air se reconnaissent souvent au port de la « galette » blanche, cette casquette plate jadis portée par l’ensemble des effectifs de la Police Nationale.

Photo © ministère de l’intérieur.

PARTAGER
ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
articles sur les mêmes thématiques
Commentaires

8 réponses

  1. Encore un article hors-sujet, en quoi ça concerne les avions. On ferait mieux d’envoyer ces policiers dans les cités la ou ils pourraient lutte contre les délinquants, les immigrés illégaux, et les violeurs. Sur les base des commandos suffisent largement.

    1. Sauf chers Aldo que dans notre état de droit les « commandos » n’ont aucune compétence judiciaire. Les gendarmes de l’air, eux oui. 😉

    2. Mais ce sont eux qui protègent les avions et les bases aériennes, donc ils méritent tout le respect. Même si souvent oubliés, ils sont très importants pour « les avions ». Bravo pour l’article Arnaud.

  2. Merci Arnaud pour cet excellent article (encore une fois…) !
    Je les ai vu il y a peu à l’héliport d’Issy, et je me demandais ce qu’ils faisaient sur une base civile ? Apparemment ils ne sont plus séparés de la GTA, traditionnellement impliquée dans la majorité des rapports du BEA.

Sondage

"Si la France devait mettre une des personnalités aéronautiques suivantes au Panthéon, laquelle vous semblerait la plus logique ?

Voir les résultats

Chargement ... Chargement ...
Dernier appareil publié

VEF I-16

Pour bien des pays européens l’entre-deux-guerres fut synonyme d’essor de l’industrie aéronautique. Il s’agissait de pays espérant emboiter le pas à la France, à l’Italie,

Lire la suite...