Les avions et hélicoptères de l’Aviation Navale en 2015 et en image

Nous voici déjà arrivés au dixième volet de notre série sur les forces aériennes en images. Pour cette étape importante nous allons aborder une force aéronavale parmi les plus importantes au monde : l‘Aviation Navale. Car l’histoire aéronavale française est une des plus ancienne mais aussi des plus riches son importance actuelle est toujours forte.

L’Aviation Navale a pour particularité d’être la seule avec l’US Navy à disposer d’un porte-avions à propulsion nucléaire et pont d’envol classique. Une capacité qui l’a souvent mise sous les feux des projecteurs, notamment lorsque des conflits éclataient dans le monde. Par ailleurs les pilotes de l’aéronavale française peuvent appuyer leur action sur un nombre conséquent de bâtiments de guerre et de soutien à partir desquels ils peuvent opérer.
Focus sur la force aéronavale française. Ses aéronefs seront donnés dans l’ordre alphabétiques.

  • Aérospatiale Alouette III, hélicoptère de servitude et d’entraînement, présent fin 2015 à hauteur de 21 exemplaires des versions SA-316B et SA-319B.
Aérospatiale SA-316B Alouette III.
Aérospatiale SA-316B Alouette III.
  • Cirrus SR-20, avion d’entraînement initial et de sélection, présent fin 2015 à hauteur de trois exemplaires de la version SR-20A.
Cirrus SR-20.
Cirrus SR-20.
  • Dassault Atlantique 2, avion de patrouille maritime et de reconnaissance lointaine, présent fin 2015 à hauteur de 27 exemplaires de la version Atlantique 2.
Dassault Atlantique 2.
Dassault Atlantique 2.
  • Dassault Falcon 10, avion d’entraînement avancé et de transport d’état-major, présent fin 2015 à hauteur de six exemplaires de la version Falcon 10MER.
Dassault Falcon 10MER.
Dassault Falcon 10MER.
  • Dassault Falcon 50, avion de reconnaissance maritime et de surveillance, présent fin 2015 à hauteur de sept exemplaires de la version Falcon 50M.
Dassault Falcon 50M.
Dassault Falcon 50M.
  • Dassault Gardian, avion de reconnaissance maritime et de recherche-sauvetage, présent fin 2015 à hauteur de cinq exemplaires de la version Gardian 200.
Dassault Gardian 200.
Dassault Gardian 200.
  • Dassault Rafale, avion de combat omnirôle embarqué, présent fin 2015 à hauteur de 40 exemplaires de la version Rafale M.
Dassault Rafale M.
Dassault Rafale M.
  • Dassault Super Étendard, avion d’attaque embarqué, présent fin 2015 à hauteur de 18 exemplaires de la version Super Étendard Modernisé.
Dassault Super Étendard Modernisé.
Dassault Super Étendard Modernisé.
  • Embraer Emb-121 Xingu, avion d’entraînement avancé et de liaisons, présent fin 2015 à hauteur de 11 exemplaires de la version Xingu A.
Embraer Emb-121 Xingu A.
Embraer Emb-121 Xingu A.
  • Eurocopter Dauphin 2, hélicoptère de recherches et de sauvetage, présent fin 2015 à hauteur de 11 exemplaires des versions SA-365F, AS-365N, et AS-365N3.
Eurocopter AS-365N3 Dauphin 2.
Eurocopter AS-365N3 Dauphin 2.
  • Eurocopter Panther, hélicoptère de servitude et de soutien opérationnel, présent fin 2015 à hauteur de 19 exemplaires de la version AS-565SA.
Eurocopter AS-565SA Panther
Eurocopter AS-565SA Panther
  • Eurocopter EC225 Super Puma, hélicoptère de recherches et de sauvetages, présent fin 2015 à hauteur de deux exemplaires de la version Super Puma SECMAR.
Eurocopter EC-225 Super Puma SECMAR.
Eurocopter EC-225 Super Puma SECMAR.
  • Grumman E-2 Hawkeye, avion de veille radar embarqué, présent fin 2015 à hauteur de trois exemplaires de la version E-2C.
Grumman E-2C Hawkeye.
Grumman E-2C Hawkeye.
  • Mudry CAP.10, avion de sélection et d’entraînement, présent fin 2015 à hauteur de sept exemplaires de la version CAP.10B.
Mudry CAP.10B
Mudry CAP.10B
  • NH Industries NH90 Caïman, hélicoptère de transport, de recherches-sauvetages, et de soutien opérationnel, présent fin 2015 à hauteur de 16 exemplaires de la version NH90-NFH.
NH Industries NH90-NFH Caïman.
NH Industries NH90-NFH Caïman.
  • Westland Lynx, hélicoptère de lutte anti-sous-marine et de soutien opérationnel, présent fin 2015 à hauteur de 20 exemplaires de la version Lynx Mk-2 FN.

Westland Lynx Mk-2 FN.
Westland Lynx Mk-2 FN.
À la lecture de cette liste on voit immédiatement qu’il manque les avions d’entraînement intermédiaire et avancé pour les futurs pilotes de combat. C’est parce que la première mission est remplie par l’Armée de l’Air et la seconde par l’US Navy sur T-45 Goshawk, directement aux États-Unis.
L’une des questions dans un proche avenir sera le remplacement des inusables Alouette III.

Photo © Marine Nationale.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

19 réponses

  1. Merci pour l’article et les magnifiques photos.
    L’absence d’avion de liaison embarqué est visible. L’aéronavale n’a toujours pas prévu l’achat d’un avion de ce type? V-22 par exemple? Ou même des C-2 ou S-3 (modifié) d’occasion?

    1. Non car la pertinence d’un tel appareil n’a pas été prouvé pour une force aéronavale de la taille de l’Aviation Navale française. L’Osprey notamment a beaucoup de détracteurs en France qui verraient de mauvais œil qu’un tel aéronef fasse son entrée dans notre arsenal. Or le ministère de la défense préfère, sûrement à juste titre, se concentrer sur des programmes plus prioritaires tels les avions ravitailleurs pour l’Armée de l’Air et le remplacement dans l’Armée de Terre des VAB et VBL.
      Concernant la Marine Nationale les programmes sont ceux des SNA de nouvelle génération et la poursuite du programme de transformation de Falcon 50 en 50M, afin notamment de pouvoir prochainement retirer du service les Gardian 200 ultramarins.
      Mais selon vous la France a t-elle réellement besoin d’un COD ? Ou est-ce simplement un vœu pour pouvoir ressembler un peu plus à nos alliés américains ? Chinois et Russes eux non plus n’ont pas une flotte assez dense pour disposer d’avions de ce type.

      1. Merci pour la réponse. Lors de l’opération Harmattan et la première mission Arromanches en Irak, le Charles de Gaulle a du recourir à l’aide des C-2 américains. Je suppose alors qu’un avion de liaison est alors quelque chose nécessaire et pas un luxe si l’on veut garder une certaine indépendance opérationnelle notamment face à la USNAVY. Mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de besoins plus urgentes. Un autre porte-avion par exemple… 🙂

        1. Le second porte-avions français n’est dans aucun carton. Il demeure un serpent de mer auquel les marins ne prêtent aucun crédit.
          Déjà qu’un porte-avions coûte horriblement cher, alors deux je ne vous raconte même pas le problème.

        1. Dans la réalité le fait qu’on ait qu’un seul porte-avions coûte dans le rapport plus en budget de fonctionnement qu’en budget d’entretien. D’où l’idée communément acquise aujourd’hui en France que le Charles de Gaulle pourrait bien être le dernier navire de ce type à porter les couleurs françaises.

  2. Le plus vraisemblable serait le C-2, mais vu l’état des finances… !
    Quel est la nacelle sous l’aile gauche du Sem ? Un brouilleur EM ou un désignateur laser ?

    1. Je ne pense pas que ce soit un PDL, car le SEM utilise le même que celui du Rafale, à savoir le Damoclès et ça n’y ressemble pas sur la photo.
      Remarquez les bidons du Rafale sont des bidons supersoniques, les seuls qui peuvent être emportés par le M.
      Les versions Air peuvent emporter aussi les subsoniques, et d’ailleurs c’est souvent le cas lors des dernières Opex.

  3. Pour l’appareil de livraison, le Greyhound n’a t’il pas été en test par l’aéronavale dernièrement sur le CDG? A t’on eu un feedback sur l’utilisation de ce type d’appareil?

    1. L’un des problèmes majeurs du C-2 Greyhound c’est que cet avion n’est plus en production depuis des années, et que je vois mal Northrop-Grumman relancer la chaîne d’assemblage pour quatre ou cinq avions vendus à la France. Il ne resterait alors plus qu’une seule option : acquérir des avions de seconde main auprès de la marine américaine, au risque de se retrouver avec des machines rapidement obsolètes.
      N’oublions pas que la France, au sein d’Airbus Group, produit d’excellents hélicoptères qui peuvent tout à fait remplir ce rôle à moindre coût.

  4. Merci Arnaud pour ce volet sur l’Armée de l’Eau ! o:)
    Je suis d’accord pour dire que le COD n’est pas d’une priorité 1ère

  5. Je voulais vous poser deux questions : les deux hélicoptères Dauphin portent une étrange peinture je n’en ai jamais vu de pareil, c’est normal ? Et ensuite je voulais savoir si les Cirrus SR-20 avaient quelque chose à voir avec les Cirrus SR-22 car j’en ai vu un il y a deux mois sur une aérodrome en Suisse. Je crois que ce sont des avions américains.

    1. Alors concernant ces deux Dauphin 2 ils arborent la livrée typique depuis quelques années des appareils ultramarins.
      Quant aux SR-20 ce sont bien les avions dont sont dérivés les SR-22 qui font aujourd’hui le bonheur de certains aéroclubs en Europe et en Amérique du nord. Et oui Goal235 vous croyez bien, ces avions sont bel et bien conçus et réalisés aux USA.

  6. bonjour,

    par rapport aux chiffres avancés, il serait intéressant de connaître le nombre d’appareils réellement disponibles immédiatement : suites aux éventuels accidents et enfin leur taux de disponibilités ( j’ai cru lire dans une revue raid que l’AL-2 avait un faible taux de disponibilités) + cf chantier de retrofit pour les 10 rafales marine F1, les problèmes de pièces de rechange pour certains appareils, les chantiers de révisions longs, les appareils dédiés à l’entrainement

    . QUEL le nombre réel de super -étendards réellement opérationnels ? ( je crois qu’il y en actuellement 8 avec le gan)

    merci

    1. Bonsoir,
      On avait déjà présenté les statistiques officiels de l’Armée de l’air dans cet article : https://www.avionslegendaires.net/2015/06/actu/statistiques-60-dindisponibilite-dans-larmee-de-lair/

      Le ministère de la Défense avait fait paraître au même moment (juin 2015) la disponibilité des aéronefs de la Marine. Synthèse :

      « Le bilan est plutôt bon. Le nombre d’aéronefs disponibles apparait très satisfaisant. Mis à part le super étendard (21 sur 28), les autres unités des avions donnent satisfaction. Avec une bonne note pour le Rafale. Au niveau du taux de disponibilité, le chasseur français est passé de 38.6% à 46.6% entre 2013 et 2014 et le Falcon de 63.2% à 65%. Le reste de la flotte a connu une évolution inverse. Le Super Etendard (SEM) passe de 28.7% à 26.8%, l’ATL 2 de 27.9% à 25%. L’E2C enregistre une baisse importante de sa disponibilité : de 39.6% en 2013, il n’est plus qu’à 24.7% en 2014.

      Pourtant les Hawkeye, au nombre de 3, ne sont pas les plus âgés de l’aéronavale. Avec un âge moyen de 14.9 ans, ils sont assez loin derrière les 23 ATL2 (21.4 ans), les 5 Falcon (31.5 ans) ou les SEM (34.9 ans). Les Rafale, dont 35 sont en service dans la Marine, sont les plus jeunes de la flotte, avec un âge moyen de 5.8 ans. « 

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