Le Sikorsky CH-53K poursuit sa campagne d’essais

Dernier né de la famille des Sikorsky H-53, le CH-53K King Stallion est un hélicoptère tellement novateur qu’il en devient par la force des choses une machine à part dans la série et non une énième sous-version. Désormais ce nouveau triturbine est entré dans une nouvelle phase de ses essais en vol, celle de la validation de ses domaines de compétences : le transport et l’assaut. Et ce n’est sûrement pas par hasard si l’hélicoptère ne porte pas la livrée de Sikorsky mais bien celle de l’US Marines Corps, client de lancement de l’appareil.

Un peu plus de six mois après son premier vol, survenu le 27 octobre 2015, le Sikorsky CH-53K King Stallion est donc désormais en train de valider la majorité de ses concepts d’emploi dans les forces américaines mais aussi à l’export. Pour cela il enchaîne les phases d’essais.

Il a ainsi levé sans difficulté une charge sous élingue de 5320kg avant d’aller délicatement la reposer plusieurs kilomètres plus loin. Une mission de « grue volante » que les exemplaires de série devront remplir dans les prochaines années, notamment au sein de l’USMC.

CH-53K.élingue_LMCar cette série d’essais et de validation a aussi pour but d’éveiller la curiosité, et donc l’intérêt, des futurs clients à l’export. Deux aviations sont particulièrement visées : Heyl Ha’Avir et la Luftwaffe. Cette dernière doit en effet prochainement remplacer ses vieux CH-53G Stallion. Le King Stallion pourrait bien être la réponse idoine aux attentes allemandes, c’est en tout cas ce que semblent penser les dirigeants de Lockheed-Martin, maison-mère de Sikorsky.

Reste que ces essais sont très loin d’être terminés, le King Stallion n’ayant pas encore entamer la partie concernant son ravitaillement en vol depuis un Lockheed-Martin KC-130J Hercules, un avion avec lequel il volera souvent de conserve dans les rangs du corps des Marines.

On ignore actuellement si le CH-53K sera présent en juin 2017 au Salon du Bourget mais si oui il en sera à coup sûr une des vedettes, après tout ce n’est pas tous les jours que l’Oncle Sam nous présente un nouvel hélicoptère.

Photos © Lockheed-Martin

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

2 réponses

  1. Question: exception faite de l’avionique propre à la lutte anti-sous-marine et de la capacité de soulever du matériel sous élinque, quelles sont les différences notables entre ce modèle le CH-148 canadien?

  2. Cet hélico a un MTOW d’environ 38 tonnes, ne connaissant pas la vitesse de l’air en dessous des pales et en considérant la limite haute càd la vitesse du son, ça donnerait un débit de 1.3T d’air par seconde et avec une masse volumique de l’air de 1 kg par m3 (altitude et température normales), c’est beaucoup plus que 1300 m3 d’air par seconde qu’il faut que les pales fournissent! Impressionnant

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