La neige ne fait pas bon ménage avec le trafic aérien francilien

Voilà qui doit bien faire se marrer nos lecteurs nord-américains. Entre ce mardi 6 et ce mercredi 7 février 2018 la région parisienne dans son ensemble a été touchée par d’intenses précipitations neigeuses qui ont obligé les transports à s’adapter, notamment dans le ciel où une partie des vols commerciaux d’Air France a été annulée. Par ailleurs des centaines de personnes ont été obligés de dormir dans les aérogares franciliennes.

Pourtant la neige à Paris, normalement on connait ! Mais non à chaque fois c’est le même cirque. Oh rien d’énorme cette année, entre cinq et six centimètres ce mardi et une petite quinzaine ce mercredi matin mais suffisamment pour plonger la capitale et sa banlieue dans un chaos indescriptible. C’est dire si on était loin de la tempête new-yorkaise d’il y a trois ans.

Malgré ces quelques ridicules centimètres de poudreuses donc une situation de cauchemar sur les routes autant que dans les airs. Le pis dans l’histoire étant que beaucoup de navettes routières reliant les aéroports à Paris ne roulaient plus puisque les autoroutes et routes nationales étaient saturées. Résultat par exemple un millier de touristes et de vacanciers sont restés bloqués toute la nuit de mardi à mercredi dans le glacial terminal de Beauvais. Ils n’ont néanmoins pas été les seuls naufragés des airs ce soir là.

Mêmes causes mêmes effets à Orly et Roissy Charles-de-Gaulle, et ce malgré l’existence dans les deux cas d’une liaison ferroviaire directe avec Paris via la ligne B du RER. En fait tout venait du fait que les axes routiers autours de la capitale étaient surchargés de Franciliens voulant rentrer chez eux après leur journée de travail. Et beaucoup (trop) ont été obligé de passer la nuit dans leur voiture. Inutile de préciser que quand il neige il fait froid, encore plus dans l’habitacle d’une automobile.

Or sur les tarmacs ce n’était pas beaucoup mieux. Air France a été obligé d’annuler la moitié de ses vols moyens et long-courriers au départ d’Orly et les deux-tiers au départ de Roissy Charles-de-Gaulle. Autant dire une belle pagaille pour les malheureux qui devaient souvent patienter dans des aérogares pas réputés pour leur chaleur et leur convivialité.
Quand aux vols courts-courriers et régionaux ils ne sont pas beaucoup mieux lotis. En gros ce n’est pas vraiment le moment rêvé pour vouloir venir visiter la ville lumière.

Et c’est dommage car le presque Parisien que je suis ne trouve jamais cette ville aussi belle que quand elle est recouverte de son manteau de neige. La poudreuse donne un aspect très particulier aux toits de Paris autant qu’à ses célèbres monuments. Et encore je ne vous parle pas du jardin du Luxembourg ! Même les quais de Seine (actuellement inondés) ont un charme nouveau. En fait le seul problème dans ce cas là, ce sont les automobilistes.

Le retour à la normale dans les airs n’est pas annoncé avant au moins ce weekend, l’Île-de-France devant connaitre un nouvel épisode neigeux ce vendredi 9 février 2018. Et qui dit neige à Paris dit verglas et/ou gadoue dans la foulée.

Photo © AFP

PARTAGER
ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
articles sur les mêmes thématiques
Commentaires
Sondage

"Si la France devait mettre une des personnalités aéronautiques suivantes au Panthéon, laquelle vous semblerait la plus logique ?

Voir les résultats

Chargement ... Chargement ...
Dernier appareil publié

VEF I-16

Pour bien des pays européens l’entre-deux-guerres fut synonyme d’essor de l’industrie aéronautique. Il s’agissait de pays espérant emboiter le pas à la France, à l’Italie,

Lire la suite...