CAMS CAMS.55

Fiche d'identité

Appareil : CAMS CAMS.55
Constructeur : Chantiers Aéro-Maritimes de la Seine
Désignation : CAMS.55
Nom / Surnom :
Code allié / OTAN :
Variante :
Mise en service : 1930
Pays d'origine : France
Catégorie : Hydravions
Rôle et missions : Reconnaissance, patrouille maritime

Sommaire

“ inadapté à la guerre moderne ”

Histoire de l'appareil

De conception un peu obsolète pour son temps, comme c’était fréquemment le cas dans l’aviation française de l’époque, le CAMS 55 fut pourtant incontestablement le meilleur matériel militaire produit par les Chantiers Aéro-Maritimes de la Seine pour l’Aéronautique Navale française. Issu du CAMS 53, l’appareil répondait à un programme de 1927 relatif à un hydravion de reconnaissance et de patrouille côtière dont le premier vol eut lieu en 1928. C’était un biplan à fuselage-coque à double redan avec balancines en extrémités d’aile inférieure, entièrement en bois, équipé de deux moteurs disposés en tandem dont les hélices agissaient respectivement en traction et en poussée. Ces dernières, très proches de certains des quatre membres de l’équipage, furent à l’origine d’accidents mortels, et des protections furent mises en place sans pour autant que la sécurité en fut véritablement améliorée. L’engin, qui était cependant robuste et fiable avec de bonnes qualités de manœuvre, fut décliné en diverses versions.

Le CAMS 55/1, entré en service en 1930, fut le plus important par les caractéristiques et le nombre produit. Il était motorisé avec deux Hispano-Suiza 12Lbr en V de 600 Ch, atteignait un poids de 6 500 Kg avec une vitesse de 200 Km/h, et fut construit à 43 exemplaires de série. Le CAMS 55/2, entré en service en 1931, était sensiblement similaire à son prédécesseur, mais il était équipé de moteurs radiaux Gnome-Rhône 9Akx de 480 Ch et sa production de série totalisa 29 exemplaires. Le CAMS 55/10, entré en service en 1934, était un peu plus grand que ceux des versions précédentes, plus lourd de 400 Kg, et, tout en conservant des ailes en bois, le fuselage-coque était cette fois en métal léger. La motorisation consistait en deux moteurs radiaux Gnome-Rhône 9Kbr de 500 Ch permettant une vitesse de 195 Km/h et l’emport de 125 Kg de bombes sous voilure, et l’armement défensif était composé de deux fois 2 mitrailleuses jumelées de 7, 62 mm. La production totale fut de 28 exemplaires, à laquelle il faut encore ajouter 4 CAMS 55/10 COL, appareils spécialement destinés au service colonial.

Au cours des années trente, l’hydravion s’acquitta très correctement de sa tâche jusqu’au déclenchement des hostilités, où sa conception dépassée pour la guerre moderne et son infériorité flagrante face à la Luftwaffe s’avérèrent fatales. A la déclaration de guerre, le 3 septembre 1939, il y avait en service actif 39 CAMS 55, toutes versions confondues ; au moment de l’offensive allemande, le 10 mai 1940, 25 appareils étaient encore utilisés en première ligne, mais lors de l’armistice du 19 juin, ils avaient pratiquement tous été détruits.

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Caractéristiques techniques

Modèle : CAMS 55/2
Envergure : 20.40 m
Longueur : 14.84 m
Hauteur : 5.38 m
Surface alaire : N.C.
Motorisation : 2 moteurs Gnome-Rhône 9Akx radial
Puissance totale : 2 x 480 ch.
Armement : 4 mitrailleuses de 7.62mm
150 kg de bombes
Charge utile : -
Poids en charge : 6500 kg
Vitesse max. : 200 km/h
Plafond pratique : 3400 m
Distance max. : 1280 Km
Equipage : 4
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