Fokker T.II
Immédiatement après la défaite allemande de novembre 1918 l’ingénieur Anthony Fokker rapatria sa main d’œuvre et ses machines aux Pays-Bas, sa patrie. Il échappa ainsi aux sanctions du Traité du Versailles et put continuer son activité industrielle dans l’aéronautique. Et dès les premières années de l’après-guerre son génie créatif se confirma, faisant petit à petit de lui un des acteurs majeurs du domaine dans le monde. Il s’essaya à tous les types d’aéronefs, y compris aux hydravions. Et dans ce genre une de ses premières réussite fut un bimoteur à vocation militaire : le Fokker T.II et sa version dérivée T.III. Dans la dénomination néerlandaise post-Première Guerre mondiale les aéronefs dont la désignation commençaient par un T étaient des bombardiers et bombardiers terrestres. Pour autant