Pour ce nouvel épisode de notre saga sur les forces aériennes je vous propose que nous nous intéressions à la plus célèbre, et plus puissante, force aéronavale au monde : l’US Navy. Plus lourdement équipée que bien des forces aériennes celle-ci articule son arme aérienne autour de deux concepts : l’aviation embarquée qui œuvre à partir d’un des dix porte-avions de classe Nimitz ou bien à partir d’un des neuf bâtiments de projection des classes Wasp et America.
Bien entendu, l’aéronavale américaine possède un vaste arsenal aérien composé d’avions de combat, de reconnaissance maritime et de lutte anti-sous-marine, et bien sûr d’hélicoptères en tout genre. Mais de plus elle dispose d’une flotte d’avions et d’hélicoptères de soutien particulièrement hétéroclite. L’US Navy est donc belle et bien une force à part.
Ses aéronefs vous sont ici présentés dans l’ordre alphanumérique du système de désignation actuellement en vigueur auprès du Pentagone.
- Grumman C-2 Greyhound, avion de transport et soutien logistique embarqué, présent début 2016 à hauteur de 34 exemplaires de la version C-2A.
- Gulfstream C-20 Gulfstream, avion de transport de personnalités et d’état-major, présent début 2016 à hauteur de huit exemplaires des versions C-20A, C-20D, et C-20G.
- Boeing C-40 Clipper, avion de transport de personnels et de soutien logistique, présent début 2016 à hauteur de 11 exemplaires de la version C-40A.
- Lockheed C-130 Hercules, avion de transport tactique et de soutien logistique, présent début 2016 à hauteur de 19 exemplaires de la version C-130T.
- Grumman E-2 Hawkeye, avion de surveillance radar et de guet aérien embarqué, présent début 2016 à hauteur de 80 exemplaires des versions E-2C et E-2D.
- Boeing E-6 Mercury, avion de relais-communication et de commandement aéroporté, présent début 2016 à hauteur de 16 exemplaires de la version E-6B.
- Boeing EA-18 Growler, avion de guerre électronique et de lutte contre les systèmes de défense anti-aérienne embarqué, présent début 2016 à hauteur de 135 exemplaires de la version EA-18G.
- Lockheed EP-3 Aries, avion de surveillance électronique et d’espionnage aéroporté, présent début 2016 à hauteur de 11 exemplaires de la version EP-3E.
- Northrop F-5 Tiger II, avion de simulation d’attaque aérienne, présent début 2016 à hauteur de 44 exemplaires des versions F-5F et F-5N.
- Lockheed-Martin F-35 Lightning II, avion de combat multirôle embarqué, présent début 2016 à hauteur de 28 exemplaires de la version F-35C.
- McDonnell Douglas F/A-18 Hornet, avion de combat multirôle embarqué, présent début 2016 à hauteur de 618 exemplaires des versions F/A-18A, F/A-18B, F/A-18C, et F/A-18D.
- Boeing F/A-18 Super Hornet, avion de combat multirôle embarqué, présent début 2016 à hauteur de 562 exemplaires des versions F/A-18E et F/A-18F.
- Lockheed KC-130 Hercules, avion de ravitaillement en vol et de soutien aux essais en vol, présent début 2016 à hauteur de six exemplaires de la version KC-130F.
- Sikorsky MH-60 Seahawk, hélicoptère de lutte anti-sous-marine et de combat naval, présent début 2016 à hauteur de 438 exemplaires des versions MH-60R, SH-60B, et SH-60F.
- Sikorsky MH-60 Knighthawk, hélicoptère d’assaut, de soutien opérationnel, et de recherches-sauvetage au combat, présent début 2016 à hauteur de 324 exemplaires des versions MH-60H et MH-60S.
- Northrop-Grumman MQ-8 Fire Scout, drone de reconnaissance et de surveillance embarqué, présent début 2016 à hauteur de 30 exemplaires de la version MQ-8B.
- Lockheed P-3 Orion, avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine, présent début 2016 à hauteur de 154 exemplaires de la version P-3C.
- Boeing P-8 Poseidon, avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine, présent début 2016 à hauteur de 62 exemplaires de la version P-8A.
- Boeing RQ-21 Blackjack, drone de surveillance et de reconnaissance, présent début 2016 à hauteur de 25 exemplaires de la version RQ-21A.
- Beechcraft T-6 Texan II, avion d’entraînement primaire et intermédiaire, présent début 2016 à hauteur de 64 exemplaires des versions T-6A et T-6B.
- Beechcraft T-34 Turbo Mentor, avion d’entraînement primaire et intermédiaire, présent début 2016 à hauteur de 220 exemplaires de la version T-34C.
- Beechcraft T-44 Pegasus, avion d’entraînement avancé et de formation des navigateurs, présent début 2016 à hauteur de 52 exemplaires de la version T-44A.
- McDonnell Douglas T-45 Goshawk, avion d’entraînement avancé embarqué, présent début 2016 à hauteur de 218 exemplaires de la version T-45C.
- Bell TH-57 Sea Ranger, hélicoptère d’entraînement primaire et intermédiaire, présent début 2016 à hauteur de 129 exemplaires des versions TH-57B et TH-57C.
- Beechcraft UC-12 Huron, avion de liaisons et de soutien logistique, présent début 2016 à hauteur de 14 exemplaires des versions UC-12D et UC-12F.
- Fairchild UC-26 Metroliner, avion de liaisons et de soutien logistique, présent début 2016 à hauteur de six exemplaires de la version UC-26B.
Certains aéronefs ont été sciemment omis dans ce sujet, il s’agit des aéronefs spécifiques à l’US Naval Test Pilot School qui feront l’objet d’un sujet à part dans les prochaines semaines. Il est à noter que les UC-26B doivent quitter le service actif dans l’année, les deux derniers biréacteurs d’affaire Cessna UC-35D ont été retirés du service en janvier, d’où leur absence.
Photos © US Department of Defense.
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26 Responses
Ouuuffff impressionnant !!!
Impressionnant en effet comme à chaque fois avec les forces armées américaine. Ce serais intéressant d’avoir la liste détaillée de l’armée de l’air russe si se n’est déjà fait évidemment, car là aussi ce doit être impressionnant quoi que certainement moins que chez les US. En tout cas super site pour le féru d’aéronautique que je suis ; )
Je n’avais jamais entendu parlé du Boeing RQ 21, il a une drôle d’aire ce drone. Et puis si Arnaud tu peux me dire ce que ces ce bateau sur le quel semble apponter le Bell TH 57 sa serait gentil car j’en ai jamais vu des comme sa.
Et la photo que tu as mis tout en haut est juste époustouflante. J’adore ces sujets sur les aviations militaires.
C’est un HTL, un Helicopter Landing Trainer, une plateforme de formation initiale et intermédiaire permettant aux pilotes d’hélicos d’apprendre à apponter. Seuls deux bâtiment de ce type sont en service dans la marine américaine, un sur la côte est et un sur la côte ouest.
Chapeau monsieur Arnaud ! je suis également passionné du monde maritime mais j’ignorais l’existence de ce type de navire. Et si vous désirez en savoir davantage sur ce navire voici la référence: http://www.navy.mil/submit/display.asp?story_id=25323
Je suppose que votre image provient de ce site.
Oui en effet les sites officiels du Pentagone sont une de mes mines d’or pour les photos. La majorité d’entre elles sont libres de droit sur le net.
Concernant la photo de une, j’avoue que je l’ai bien cherché. Je la connaissais, je voulais absolument l’avoir en une de l’article.
Merci Arnaud.
Sacré morceau là!
Ravi de savoir que ça plait. 🙂
Wow impressionnant quand même !
Sinon, la Navy n’a-t-elle pas reçu son premier porte avion classe Ford ? Son lancement était prévu pour ce mois-ci ?
Oui ce mois ci mais seulement pour des essais qui dureront environ 1 an. La mise en service elle, n’est pas prévu avant 2017.
Justement, il me semblait qu’il avait été fini en Mars 2015 et que la période d’essai se terminait ce mois-ci. Je sais qu’il y avait du retard mais celui-ci était « compris » dans le délai !
Il y a des vidéos qui tournent sur les tests depuis quelques temps.
Je suis quand même étonné du faible nombre de ravitailleurs en vol malgré le fait que l’on parle d’une aviation embarquée.
Pour disposer de ces ravitailleurs, il faudrait les prepositionner pas trop loin des eaux où le Gaé navigue, ce serait trop contraignant. D’où le peu d’intérêt, la Navy préfère profiter ceux de l’USAF s’ils ne sont pas trop loin ou ceux d’un pays allié dans la région. C’est surtout me système des F-18 nounou qui est utilisé et peut-être plus tard des Osprey s’ils opèrent à bord des PA de la flotte.
Sans compter que l’US Navy a aussi recours aux Hercules ravitailleurs de l’US Marines Corps.
Ok merci a vous deux pour les précisions!
Impressionnante, belle et puissante USN, toujours eu une préférence par rapport à l’USAF !
Bravo pour l’article. L »US Navy n’a-t-elle plus de MH53E ?
Les MH-53E Sea Dragon ont été mis « en sommeil », en attendant l’arrivée des premiers MH-53K aux alentours de 2020-2021. En fait la mission de chasse des mines, qui est le gros du boulot des MH-53E, est de plus en plus confié à des navires de surface. Officiellement ils n’ont pas été retiré du service mais n’apparaissent plus dans les registres de service. D’où leur absence de ce sujet. 🙂
Article très intéressant et vraisemblablement très complet.
En revanche il me semblait que l’US Navy possédait quelques F-16 pour leurs unités d’agresseurs, notamment à Top Gun ; qu’en est-il ?
Où font-ils partie de l’US Naval Test Pilot School et seront donc abordés plus tard ?
Les General Dynamics F-16N (c’était leur désignation) ont quitté l’US Navy en 2013, remplacés par des F/A-18A & B dans leur rôle d’Agressors.
OK, je ne savais pas. Merci pour l’info !
C’est bien pour ça que je vous répondais, c’est parce que vous ne sembliez pas le savoir. 😉
Pour le ravitaillement en vole, je crois que l USD NAVY, fait comme nous se sont des f18 transformé en » nounou ». On le fait avec le rafale je crois!
Cela a du être testé, mais jusqu’à présent c’était plutôt le SEM qui s’attelait à la tâche. Mais n’étant plus embarqué, peut-être que cela va redevenir d’utilité
Ça ne m’étonne pas avec 700 milliards de budget