La saga des galères du Superjet 100 se poursuit. Ce samedi 15 novembre 2025 l’aéroport de Khabarovsk, dans l’extrême Orient russe, a été partiellement fermé suite à l’atterrissage en urgence et l’évacuation d’un biréacteur commercial Sukhoi Superjet 100. L’appareil subissait une grave avarie sur le réacteur numéro 2, celui de droite, et ne pouvait donc pas terminer sa liaison commerciale. Il n’y a heureusement aucune victime à déplorer.
Quatre-vingt-dix passagers avaient pris place à bord du biréacteur monocouloir de la compagnie étatique russe Rossiya. Immatriculé RA-89170 il avait été construit voici quatre ans et figurait donc parmi les plus récents exemplaires de ce transporteur. Sous le code FV2461 le Superjet 100 reliait entre eux l’aéroport international de Vladivostok avec celui, plus modeste, d’Ignatyevo.
Particularité notable de ce vol intérieur il impose un survol partiel du territoire chinois. C’est donc une liaison aérienne régulièrement monitorée par Pékin, et ce malgré les très bonnes relations sino-russes. Et justement le contrôle aérien chinois a indiqué ce samedi 15 novembre 2025 au matin un problème sur l’avion russe quand celui-ci à perdu de l’altitude. En fait le commandant de bord de Rossiya avait choisi de son propre chef de descendre avait enregistré un arrêt de son réacteur numéro 2. Une proposition d’atterrissage en urgence sur un aéroport chinois a été faite mais finalement c’est une solution russe qui fut trouvée : l’aéroport de Khabarovsk.
Sous le double contrôle chinois et russe le Superjet 100 a donc amorcé sa descente sur son seul réacteur numéro 1. L’équipage de l’avion appliquait auprès des passagers les consignes d’urgence. Le tarmac russe avait été dégagé et l’avion a pu se poser sans problème. Les quatre-vingt-dix passagers et les cinq membres d’équipage ont pu l’évacuer sans difficulté alors que les services de secours et de lutte contre l’incendie sécurisaient l’appareil.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que Rossiya connait un problème majeur avec un de ses Superjet 100 sur un vol intérieur. Chacun sait désormais que cet avion cumule les galères et que les compagnies russes persistent à le faire voler, jouant ainsi avec la vie de ses équipages et passagers.
Photos © AFP & Oleg Kharkivov
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