Très grosse frayeur pour les passagers et membres d’équipage du vol AAL383. Ce vendredi 28 octobre 2016 un Boeing 767-300ER reliant Chicago à Miami a pris feu lors du roulage, quelques minutes seulement avant son décollage. L’évacuation a immédiatement été réalisé pour les 170 passagers et membres d’équipage, on relève pourtant 21 blessés.
Les enquêteurs fédéraux du NTSB auront donc pour mission désormais d’éclaircir les causes de cet incident majeur qui a en grande partie détruit l’avion. Ce dernier, immatriculé N345AN, avait réalisé son vol inaugural le 16 mai 2003 et n’avait volé que sous les couleurs d’American Airlines. Le Boeing 767-300ER est un des plus gros biréacteurs dédiés aux vols intérieurs dans les rangs de la compagnie, qui en exploite par ailleurs trente-sept autres exemplaires.
Les médias américains ont rapidement avancé deux thèses concernant l’accident : l’explosion du réacteur droit ou bien l’éclatement d’un ou plusieurs pneus du train d’atterrissage. Très rapidement le FBI a écarté la thèse d’un acte terroriste, affirmant que selon ses experts il s’agissait certainement d’un problème technique.
Malgré donc la grande rapidité d’intervention des services de secours et de lutte contre l’incendie on a recensé vingt-et-une personnes blessés, majoritairement des traumatismes légers et des brûlures au premier degré. La compagnie aérienne a d’ailleurs souligné l’extrême professionnalisme de ses personnels navigants commerciaux qui ont immédiatement enclenché l’évacuation de l’avion.
Le hasard veut que ce soit le second accident majeur à concerner un vol portant le code AAL383, le précédent concernant l’écrasement d’un Boeing 727-100. Le 8 novembre 1965 celui qui était alors un des plus modernes avions de ligne au monde avait raté son atterrissage sur le tarmac de Cincinnati alors qu’il arrivait de New York. Cinquante-huit des soixante-deux passagers et membres d’équipage avaient trouvé la mort.
Une coïncidence qui a coup sûr ne manquera pas d’alimenter la paranoïa des théoriciens du complot.
Photo © Wikimédia Common.
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