Les recherches du vol QZ8501 progressent, les moyens s’intensifient

L’Airbus A320-200 malaisien disparu en mer dans la nuit du 27 au 28 décembre 2014 pourrait être retrouvé dans les prochaines heures. Non seulement des traces auraient été repérées mais en plus il semble que les corps d’une quarantaine de passagers et membres d’équipage ont été retrouvé en mer ce 30 décembre 2014 au matin (heure française) par les équipes de sauvetage.
Cependant depuis les récents « ratages » de la recherche du vol MH370, ce genre d’annonces est à prendre avec un certain recul.

Néanmoins il faut remarquer que les autorités malaisiennes et indonésiennes ont su tirer les enseignements de cette tragédie. Elles n’ont pas hésité à accepter l’aide internationale. Ainsi des navires civils et militaires provenant de plusieurs pays sont en route pour se rendre sur zone. Parmi eux se trouve le destroyer américain USS Sampson (DDG-102) et ses deux hélicoptères, un Seahawk et un Knighthawk.

Une quinzaine d’avions spécialisés dans la recherche et le sauvetage sont également déployés dans la région, dont deux Lockheed C-130H indonésiens spécialement adaptés à cette mission. Un des trois fameux Boeing 737MPA fait également parti du lot. Son radar à ouverture synthétique permet de scruter la surface des eaux. Ce lointain cousin du Poseidon est largement le bienvenu dans cette mission, d’autant que ses équipements de traque des submersibles pourraient être amenés à repérer les enregistreurs de vol.

Un MH-60S Knighthawk quitte le bord de l'USS Sampson.
Un hélicoptère MH-60S Knighthawk quitte le bord de l’USS Sampson.

Les chances de retrouver des survivants sont désormais quasi nulles. On évoque même la possibilité qu’une partie de l’avion se soit écrasé sur un îlot désertique après l’impact avec l’eau. Cette hypothèse a été avancée par certains sauveteurs australiens. En effet une colonne de fumée noire a été aperçue sur une terre isolée et inhabitée de l’archipel indonésien. De ce fait des techniciens spécialisés dans la reconnaissance des corps calcinés, habituels sur les sites de crash d’avions de ligne, seraient dépêchés sur place.

On sait désormais que lorsque le contact a été perdu avec le commandant de bord l’Airbus A320-200 croisait entre 34 000 et 38 000 pieds (soit 10 400 à 11 600 mètres) d’altitude, après plus rien.
En fait toutes les suppositions sont aujourd’hui possibles.

Photos © US Department of Defense.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

Une réponse

  1. Comme écrit dans le corps du sujet, les annonces sur ces crash sont assez contradictoires. Désormais l’AFP, mais également Al-Djazeera et CNN, annoncent que ce ne serait pas une quarantaine de corps qui auraient été récupérés mais « seulement » trois. Qui a raison ? Qui a tort ? Difficile de se prononcer.

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