Le pilote réalisait un vol d’entraînement lorsque son avion s’est abîmé. Ce mercredi 20 août 2025 un avion de combat Boeing F/A-18E Super Hornet appartenant à l’escadrille VFA-83 Rampager de l’US Navy s’est crashé Atlantique nord. Son pilote avait réussi quelques instants auparavant à actionner son siège éjectable. La météo très dégradée dans la région fait partie des pistes évoquées par l’US Department of Navy.
Il était 9 heures 53 du matin, heure de la côte est des États-Unis, quand la balise du siège éjectable de l’avion de chasse s’est déclenchée. Immédiatement à NAS Oceana, la base de rattachement de l’escadrille VFA-83 Rampager, ça a été le branle-bas-de-combat. Bien que son ailier soit présents l’US Coast Guard a été avisé et un Lockheed-Martin HC-130J Super Hercules dérouté afin de se porter sur zone. Dans le même temps un hélicoptère de sauvetage de l’US Navy, un Sikorsky MH-60S Knighthawk, s’y dirigeait aussi. Rapidement le pilote a été repéré. À 11 heures 21 du matin, toujours en heure de la côte est des États-Unis, il était fait mention qu’il se trouvait à bord de l’hélico en direction d’un hôpital de l’US Navy. Ses jours ne sont pas en danger.
Comment expliquer qu’un chasseur puisse ainsi être perdu au large des côtes de l’état de Virginie, à moins de 150 kilomètres de sa base ? Comme souvent dans ce genre d’accident les causes seront forcément multiples. Cependant au Navy Yard quelques heures après on pointait du doigt une mission d’entraînement qui n’aurait sans doute pas dû être planifiée. En effet la zone où le F/A-18E Super Hornet s’est abîmé était à ce moment précis balayée par les vents violents de l’ouragan Erin, un puissant cyclone tropical qui a son apogée a atteint le niveau 5. Il n’était plus que de niveau 1 lorsqu’il a frappé les côtés orientales des USA.
Actuellement d’ailleurs l’US Navy indique que l’océan Atlantique est bien trop mauvais pour envisager la moindre investigation humaine autour de l’épave de l’avion. La zone a été marquée mais on ignore ce qu’il reste du chasseur biréacteur. L’activité aérienne à NAS Oceana a été réduite au strict minimum après cet accident.
Photo © US Navy
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6 réponses
Et on dit merci qui ?
Merci Martin Baker si c’est bien cette marque qui équipe les Super Hornet. (Arnaud qui puise aux meilleures sources pourra préciser si j’écris une annerie)
Le pilote en a été quitte pour un bain forcé.
Il est sain et sauf c’est le principal.
Rien à redire je confirme.
1h30 dans l’eau (ou sur un canot) pour le pilote, en plus de l’éjection, ça n’a pas dû être une partie de plaisir. Le début de tempête n’a rien arrangé.
Quelle série ! Depuis avril c’est le quatrième F18 Super Hornet que l’US Navy perd accidentellement. Depuis 2013 on est à moins d’un par an en moyenne et la quatre en l’espace de quatre mois.
En effet Dimitri cette série noire pose de grosses questions sur la fiabilité du chasseur standard de l’aéronavale américaine. Ou alors sur la formation continue de ses pilotes.
Tout d’abord merci pour le travail dantesque que vous faites au quotidien. Je suis pas sûr que ce type d’accident soit majoritairement lié à un probléme dû au pilotage. A contrario de l’accidentologie automobile où le facteur humain est ultra dominant, l’accidentologie aérienne est pour l’essentiel dûe à un problème de matériel à ce que j’ai pû lire. Mais je peux me tromper, n’étant nullement compétent en la matière.
Et chapeau au pilote, survivre 1h30 dans une mer probablement démontée, même avec une excellente forme physique, n’a rien d’évident. Etonnante « série noire » à plus d’un titre.