Au Brésil c’est l’Exército Brasileiro, l’armée, qui se charge des missions d’infiltrations et d’exfiltrations héliportées des forces spéciales. Ce vendredi 25 avril 2025 le Comando de Operações Especiais a fait connaître une liste de matériels qu’il souhaitait acquérir dans un futur proche. Au milieux des 4×4 rapides, des quads, et des motos cross on retrouve la volonté d’obtenir de nouveaux hélicoptères de transport. Actuellement ce sont des Eurocopter AS.532 Cougar et des Sikorsky UH-60A Blackhawk qui assurent cette mission.
Si ces derniers sont en passe d’être remplacés par des UH-60M Blackhawk bien plus modernes les AS.532 Cougar le sont par des Eurocopter EC-725 Caracal déjà en dotation depuis plusieurs années. Construits localement par Helibras les Cougar assurent environ 75% des missions héliportées de l’Exército Brasileiro pour les besoins des forces spéciales. Malheureusement les crédits alloués à l’achat d’aéronefs par cette armée sont bien moindres que ceux de la Força Aérea Brasileira et ceux de la Marinha do Brasil. D’où le recours aux Caracal. Aussi l’acquisition de quatre à six Airbus Helicopters H225M spécialement adaptés aux opérations spéciales n’est pas la priorité absolue du gouvernement de Brasilia. C’est sur cette machine que les généraux brésiliens ont pourtant initialement jeté leur dévolu.
De ce fait il n’est pas impossible que désormais le Comando de Operações Especiais cherche à acquérir un hélicoptère moins onéreux que ce H225M très haut de gamme. Dans les déclarations de la semaine dernière il parait évident que les forces spéciales brésiliennes tiennent à continuer à voler sur des appareils de la même famille que le Caracal et le Cougar. Pour autant les hélicoptéristes américains ne comptent pas laisser Airbus Helicopters l’emporter aussi facilement. À défaut de H225M l’Exército Brasileiro pourrait donc parfaitement faire le choix du H215M légèrement plus compact. Là encore ce modèle peut être assemblé localement par Helibras.
Vous l’aurez compris le Brésil cherche clairement à augmenter les moyens de ses forces spéciales. Mais si possible sans trop puiser dans son bas de laine.
Affaire donc à suivre.
Photo © Exército Brasileiro
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