Essayer de vous trouver deux photos de la semaine par semaine, une le mercredi une le weekend c’est souvent un défi assez sympa ; des fois pourtant il ne faut juste pas se prendre la tête. Alors oui celle ce samedi 4 octobre 2025 est archi connue, presque autant que l’avion lui-même représenté : le Lockheed SR-71 Blackbird. Mais parfois même la simplicité c’est agréable, surtout quand elle ressemble à un tel coucou.

À moins de tomber sur quelqu’un de farouchement anti-américain et bien primaire vous trouverez peu de passionnés d’aviation qui vous diront qu’ils ou elles n’aiment pas le Blackbird. C’est simple cet avion c’est du lourd, du très lourd, du rapide, du très rapide. Mais surtout une merveille d’esthétique signée Kelly Johnson et les Skunk Works. Particularité de l’exemplaire de cette photo c’est un SR-71B, un biplace tandem à cockpit arrière surélevé. C’est simple ce Blackbird c’est un jet d’entraînement. Bah ouais voler à Mach 3 ça s’apprend !

Photo © NASA


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ARTICLE ÉDITÉ PAR
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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

6 réponses

  1. Alors là évidemment Arnaud, avec un avion qui, quelque part symbolise le pendant militaire du Concorde… Ce n’est pas un hasard si les cinéastes se se l’ont approprié comme un symbole d’élégance (l’avion des X-Men, les engins Naboo de Star Wars…): un avion qui a de la « gueule » en faisant le bon clin d’oeil au Doc (Emmet Brown). Un morceau d’anthologie d’ingénierie aéronautique élevée à l’état de l’Art. Et on aborde même pas la dinguerie technique absolue de ses moteurs J58, surtout si on se rapporte à l’époque de leur conception. Dommage que, maintenant que le site est filtré, nous ne puissions pas envoyer quelques photos (je suis en train d’en faire la maquette au 1/48: un sacré morceau!). Je crois que le bureau secret de Kelly Johnson a été surnommé le « skunk works » (= bureau des sconses) au moment de la conception du SR71 car ils ont dû en passer des nuits blanches et des journées à transpirer sans avoir le temps de se doucher pour résoudre des défis techniques inimaginables…

    Merci pour ce bel article.

  2. Effectivement Soleil Levant, nous avons une performance de conception qui est hors du commun, car au début des années 60, tout se faisait sur la planche à dessin. Pas de CATIA (!) et encore moins d’ordinateurs aussi performants qu’aujourd’hui. Pour les ingénieurs, mal de tête carabinée assuré tout comme le divorce !
    Soleil Levant kiffe – à juste titre – sur les réacteurs J58. Une vraie usine à gaz, sans mauvais jeu de mot. Pour ma part, l’avion présente une aérodynamique exceptionnelle, ce qui le rend très esthétique et… photogénique. D’où la photo de la semaine, merci Arnaud.
    Ce SR-71, c’est surtout une prise de risques maximale au niveau industriel pour un avion aussi révolutionnaire. Un défi technologique que seul les Américains pouvaient relever, tout comme le programme Apollo.

  3. Salut Arnaud et les Passionnés,
    Au même titre que le chef-d’oeuvre actuel de Dassault Aviation, Lockheed détient aussi son chef-d’oeuvre, mais je vous rassure, ce n’est pas notre cher, et même très cher F-35 …! Le Merle de Lockheed, est lui aussi très cher, et même très très cher (près de 300 millions de dollars Us actuels, la pièce !), mais lui, il a une Gueule, une Âme, et il a cassé les codes visuels aéronautiques et fait péter les badins et altimètres il y a déjà plus de 60 ans ! D’ailleurs, comme je le raconte dans mes articles sur mes Légendaires (4ème place) et récemment mes Préférés (7ème place), le SR-71 c’était pour moi encore enfant, comme de la SF…et la SF comme l’Aviation, j’adore…
    Comme le dit Arnaud, les plus attentifs de nos lecteurs auront sans doute remarqué comme des traces de liquide sur les ailes entre les deux réacteurs. En fait, il s’agit de fuites de kérosène ! En effet, pour assurer l’étanchéité des réservoirs, le matériau des ailes (titane soviétique) doit se dilater sous l’effet de la chaleur, c’est à dire pendant les phases opérationnelles du Blackbird, soit à Mach 3 et 70 000 pieds, ce qui n’est évidemment pas le cas sur cette photo du SR-71B; D’ailleurs les opérations de ravitaillement en vol devaient s’effectuer à une plus haute altitude que pour les chasseurs à réaction et immédiatement après une accélération à Mach 3 pour conserver cette étanchéité des ailes, sinon c’était comme « remplir un panier percé »…
    Merci Arnaud pour ses rappels photographiques hebdomadaires qui nous permettent de disserter sur notre site préféré et faire remonter nos lointains souvenirs.
    Passionnément,

  4. Pour reprendre les mots de Soleil Levant, tout cela a été fabriqué dans les années 60. Une décennie magique avec le programme Apollo, l’U2 (même si son premier vol date de 1955 je crois). Ils n’avaient pas d’ordinateur (enfin presque), pas de logiciel de CAO. Les plans se faisaient sur papier par une armée d’ingénieurs, de dessinateurs industriels penché sur leur table à dessin. Imaginons se qu’ils auraient pu faire avec les technologies actuelles et l’allant politique d’alors. Je pense que s’il n’y avait pas eus cette stupide guerre de Vietnam, les américains auraient installé une base sur la Lune et débarqué sur Mars à la fin des années 70.
    Pour être taquin, une photo de l’appareil est quand même mieux dans le texte qu’uniquement dans le titre. Merci.

  5. Oui un oiseau toujours au top en vitesse et d’une esthétique équilibrée et futuriste.
    En fait, la CAO n’a pas contribué aux progrès scientifiques, c’est un outil qui permet d’accélérer la phase de dessin dans la boucle (dessin, fabrication, tests) jusqu’à la validation de l’avion.
    La CAO permet aussi d’effectuer des prévisions par le calcul mais qui ne suffisent pas encore pour valider entièrement l’avion.
    Les tests physiques sont toujours nécessaires et se font par soufflerie pour l’aérodynamique, par les tests de charge pour la structure et par les vols pour ces 2 disciplines et d’autres domaines comme les performances.
    Parmi les défis relevés, il y avait le choix des matériaux (cellule et moteur), leur approvisionnement et leur maniement pour la fabrication des pièces.
    La conception du moteur hybride (turbo, stato) était un sacré défi aussi et à ma connaissance il n’y a pas eu d’autres exemples de ce type de moteur depuis.

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