Premier appareil à décollage et atterrissage verticaux utilisé en service opérationnel, le Harrier est propulsé par un réacteur à double flux à poussée vectorielle. Le prototype de cet avion, désigné P.1127, effectua son vol initial en octobre 1960. En 1965, un second prototype baptisé Kestrel et capable de voler à Mach 2, fut réalisé, mais le projet fut abandonné au profit du Harrier GR Mk-1, doté d’un réacteur à double flux Pegasus Mk 101 de 8620 kgp qui lui permettait d’évoluer à des vitesses transsoniques.
La version de série, redésignée Harrier GR Mk-1A et pourvue d’un Pegasus Mk 102 de 9 070 kgp, entra en service en 1969. Par la suite, 92 exemplaires de cette machine furent mis aux standards Harrier GR Mk-3, avec un avant de fuselage dans lequel est logé un télémètre à laser.
Une version américanisée appelée AV-8A Harrier en a été dérivé.
Ayant reçu ses Harrier en juin 1969, le Squadron 1 de la Royal Air Force fut la première unité aérienne au monde opérationnelle sur avion à décollage et atterrissage verticaux. Le réacteur à poussée vectorielle dont il est pourvu confère au Harrier des capacités uniques. Cet appareil est capable en effet d’opérer depuis des sites dispersés situés à proximité de la ligne de front.
La RAF a aligné également des Harrier d’entraînement avancé.
Après le Harrier GR Mk-3, doté d’une avionique sommaire et n’ayant qu’une faible capacité d’emport de charge, sont apparus le Harrier GR Mk-5, beaucoup plus évolué. Il s’agit de la version britannique du AV-8B Harrier II assemblée en Grande-Bretagne. Elle est dotée d’un siège éjectable Martin-Baker, du système de contre-mesures électroniques Zeus et d’une centrale de navigation inertielle FIN.1075. Enfin le Harrier GR Mk-7 dispose de capacités d’attaque de nuit et peut emporter une charge beaucoup plus élevée.
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