Les forces spéciales françaises s’entraînent à Djibouti

Souvent considérés comme les meilleures forces spéciales en Europe, ex-æquo avec leurs homologues britanniques, les unités françaises se sont entraînées ces derniers jours à Djibouti. L’objectif était notamment d’être pleinement opérationnel à bord des aéronefs de transport. De ce fait ils ont pu ces derniers jours s’exercer avec deux types d’appareils très rustiques, mais encore très adaptés à l’Afrique : le Puma et le Transall.

L'hélicoptère est de l'ALAT mais les fantassins sont de la marine.
L’hélicoptère est de l’ALAT mais les fantassins sont de la marine.

Ce fut d’abord le cas avec les membres du commando Trépel, l’unité spéciale de contre-terrorisme de la Marine Nationale. Ses fantassins ont ainsi pu s’entraîner à la récupération d’otages, une mission qu’ils pourraient être amenés à remplir dans ces prochains mois dans le Sahel où les rapts sont monnaies courantes. Dans cette condition le Puma demeure un hélicoptère très adapté, car assez polyvalent et robuste pour permettre les opérations africaines. Les Trépel ont aussi pu s’exercer au saut à haute altitude grâce au C.160R de l’ET 0/88 Larzac, l’unité de l’Armée de l’Air présente en permanence dans la corne de l’Afrique. Les commandos de marine ont aussi réalisé des extractions après posés d’assaut, leurs véhicules terrestres étant transportés à bord du Transall.

L'avion est de l'Armée de l'Air et les véhicules de la... marine.
L’avion est de l’Armée de l’Air et les véhicules de la… marine.

Outre les marins ce sont les aviateurs du Commando Parachutiste de l’Air n°10, le célèbre CPA10, qui ont pu s’exercer avec les Puma du DétALAT, le détachement permanent de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre. Ils se sont exercer eux aussi aux opérations de lutte contre le terrorisme, mais également à la reconnaissance en profondeur, et à une de leurs principales spécialités, le Close Air Support (ou CAS) qui consiste en une mission de guidage des frappes aériennes au profit des pilotes de combat. Pour cela un Rafale leur a été adjoint pour l’exercice.

L'hélico est encore de l'Armée de Terre, mais là les fantassins sont de l'Armée de l'Air.
L’hélico est encore de l’Armée de Terre, mais là les fantassins sont de l’Armée de l’Air.

Ces exercices sont devenus une nécessité pour des forces spéciales françaises de plus en plus soumises aux aléas de l’actualité. Leur parfaite maîtrise de la troisième dimension est une obligation dans des conflits où les hélicoptères d’assaut et les avions de transport sont omniprésents.
Vous aurez remarqué que les visages des militaires ont été « floutés » c’est pour protéger leur anonymat, ils appartiennent à des unités discrètes, rappelons le.

Photos (c) ministère de la défense.

PARTAGER
ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
articles sur les mêmes thématiques
Commentaires
Sondage

"Si la France devait mettre une des personnalités aéronautiques suivantes au Panthéon, laquelle vous semblerait la plus logique ?

Voir les résultats

Chargement ... Chargement ...
Dernier appareil publié

Lazarov Laz-7

Dès l’entre-deux-guerres la quasi totalité des pays européens s’était lancée dans l’aventure aéronautique. Si l’Allemagne (notamment nazie) mais aussi la France, l’Italie, et le Royaume-Uni

Lire la suite...