Air New Zealand confirme son attachement à l’ATR-72

C’est un nouveau succès pour le biturbopropulseur commercial court-courrier. Air New Zealand a annoncé ce jeudi 5 novembre 2015 son intention d’acquérir quinze nouveaux ATR-72-600, le dernier né de cette famille d’avions lancée dans les années 1980 sous la forme d’un consortium franco-italien. En fait plusieurs d’entre-eux volent actuellement sous les couleurs de la compagnie nationale néo-zélandaise.

Bien que portant la livrée et disposant des codes d’Air New Zealand, ces avions seront exploités par Mount Cook Airlines, une des filiales locales du transporteur, chargée des vols domestiques. Ils rejoindront les avions du même modèle et permettront de remplacer les derniers des onze ATR-72-500 acquis en 2001, qui seront quand à eux revendus sur le marché de seconde main. À terme ce sont donc vingt-neuf ATR-72-600 qui voleront sous la fameuse livrée noire et blanche et auront la charge de relier entre elles toutes les grandes villes néo-zélandaises mais aussi certaines îles du Pacifique.

Ces avions seront utilisés dans une configuration à une seule classe et pourront transporter jusqu’à soixante-huit passagers sur une distance franchissable de maximum 1500 kilomètres à une vitesse de croisière d’environ 500 km/h. En 2020 quand sa dotation en ATR-72-600 sera complète la compagnie Air New Zealand sera le troisième plus important utilisateur de ce biturbopropulseur commercial dans le monde et le premier dans la zone Asie-Océanie-Pacifique.

Une fois encore l’ATR-72 européen prouve qu’il est loin d’être un avion du passé malgré la présence sur le marché de jets régionaux, notamment ceux construits par Bombardier au Canada et Embraer au Brésil.

Photo © Reuters.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

5 Responses

  1. Ne le prenez pas mal, mais a mon avis, rien ne vaut les DASH8 et CRJ de bombardier 🙂

    Bon ok, j’avoue, je suis canadien et j’ai travailler sur ces avions mais cela ne fait pas de moi un vendu 🙂

    1. Pourquoi au Canada vous mettez des passagers dans vos Dash 8 ? Non parce-que pour nous autres Français ce sont des bombardiers d’eau et pas des avions de ligne. 😉

  2. J’ai volé fréquemment sur tous les modèles de Dash 8, mais jamais sur un ATR. Je ne peux donc comparer avec le niveau de confort de l’appareil européen. La fiabilité du Dash 8 est toutefois légendaire, même dans les conditions parfois extrêmes de l’hiver canadien. C’est toutefois évident que les jets régionaux offrent un niveau de confort plus élevé en ce qui concerne le niveau sonore. Plus coûteux à utiliser, ils sont généralement privilégiés pour les vols plus longs. Sur les courtes distances, les appareils turbo propulsés sont plus économiques. Ils sont donc complémentaires, pas nécessairement en compétition.

    1. Le Q400 est un excellent appareil, l’ATR aussi, sans doute plus aérodynamique et donc plus économique à l’utilisation, d’où son plus grand succès.
      Il avait connu des soucis de train d’atterrissage, non ?
      Il me semblait que les Q400MR étaient (ou avaient été) plus utilisés par la France comme transport de troupe (ou rapatriement de clandestins) que comme bombardiers d’eau ?

  3. J’ai volé sur tout les appareiles de bonbardier sauf les CSeries et aussi sur les ATR et Embraer. Perso, pour le confort, la qualité de finition et la robustesse, c’est bombardier. Pour la facilité de pilotage, ont me dis souvent que l’ATR est pilotable par un enfant, contrairement au dash 8 qui demande plus de doigté

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