Une photo du weekend qui fleure bon la guerre froide.

Qui dit 25ème anniversaire d’Avions Légendaires dit petits cadeaux entre amis, d’où la photo de ce weekend. Sur les deux avions représentés sur cette photo un est celui que notre fondateur et webmaster Gaëtan a placé tout en haut de son panthéon aéronautique… reste à savoir lequel. Vous voulez un indice ?

Bon d’abord chacun aura forcément reconnu le Grumman F-14 Tomcat et le Tupolev Tu-95 Bear. Si ce n’est pas le cas je ne saurais trop vous conseiller de vous plonger dans la partie encyclopédique de notre site et de potasser tout ça. Revenons donc à l’ami Gaëtan : son avion favori est ici visible avec une étoile… et elle n’est pas rouge.

Photo © US Navy


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

10 Responses

  1. Ah, le Tomcat ! Sans aucun doute mon préfèré également même si j’ai aussi un gros faiblesse pour le Phantom. Le F14 de l’époque où les déco n’etaient pas soumises aux impératifs opérationnels des schémas « low viz »: VF2, VF84, V111 etc bien sûr !!!

  2. Salut Arnaud et les Passionnés,
    Merci Arnaud pour ta photo kitch, mais toujours d’actualité malheureusement; par contre l’un des deux favoris de Gaëtan a disparu des écrans radar de la NORAD, mais lequel ….?
    Bon, en ce qui concerne le favori de Gaëtan, les « yeux fermés » ou le « radar HS », je suis sûr à 100 %, qu’il s’agit de Tom LE CHAT. Il chasse, course, griffe, déchiquette, mais se fait aussi docile quand on le caresse dans le sens du poil ou de l’écrou…..! Comme un « gros matou », il ne faut pas le faire « ch… »
    Pour ma part, et je le l’ai déjà mentionné sur le site, TOM fait partie de mon trio d’avions préférés avec évidemment en tête, vous l’aurez deviné, ….le Rafale !
    Par contre l’OURS de Poutine est vraiment très impressionnant avec ses 4 énormes doubles hélices contre-rotatives et ses longs moteurs. Les pilotes doivent s’en souvenir quand ils en interceptent un d’aussi près pour la 1ère fois. Même s’il ne fait pas partie de mes favoris, c’est un avion qui marque l’esprit, car il a de la « gueule » comme dirait Christian, et une silhouette au demeurant fine et très aérodynamique pour un bombardier turbopropulsé de son époque.
    Bonnes réflexions,
    Aéronautiquement,

  3. Ah un grand merci, Arnaud, pour cette belle photo avec un F14 haut en couleurs! Et quel avion! Une silhouette reconnaissable entre mille quel que soit l’angle de vue… J’ai été marqué au fer rouge par ce zinc, comme bien d’autres, comme Gaëtan, et bien avant les films Nimitz et bien sûr Top Gun. D’ailleurs mon fils (pas encore 3 ans) adore (même s’il casse sans arrêt des dérives, le niveau du flacon de colle à maquette baisse à vue d’oeil) sa maquette au 1/72.
    Des performances hallucinantes à l’époque, de surcroit pour un avion embarqué! Une électronique et un radar de pointe, couplé à l’incroyable missile AIM 54A Phoenix. Une machine de guerre comme on en a rarement vu.
    Et je n’ai que de vagues souvenirs de la course incroyable, haletante, entre les américains et les russes avec leur myriade de « bateaux de pêche », pour retrouver et repêcher un Tomcat équipé de ses Phoenix tombé en mer dans des eaux internationales. Je n’ai pas retrouvé la trace de cet événement (1975? je devais avoir 8 ou 9 ans)… Il me semble que cela s’est passé juste avant la très fameuse désertion du pilote russe avec son Mig25 qui s’est posé au Japon.

  4. Vous avez raison Soleil levant. Une vraie bête de guerre ce Tomcat. Fallait pas lui chatouiller les moustaches. Quelques pilotes libyens s’en souviennent encore (s’ils sont toujours en vie…)
    Par contre, le F14 était un avion potentiellement très dangereux pour ses pilotes. L’écartement entre les deux propulseurs était très (trop) important. S’il l’un des deux moteurs lâchait, l’avion était fortement déséquilibré, partait en lacet et était difficilement « rattrapable » . En 1994 ce fut fatal au lieutenant Kara Hultgreen, première femme au commande d’un F14. La vidéo du crash lors d’une tentative d’apontage est éloquente à ce sujet. Malheureusement le co-pilote est aussi décédé lors de cet incident. RIP.

    1. Merci pour la réponse Popeye. Je sais bien que le TF30 n’avait pas une réputation de fiabilité extraordinaire… Mais fiabiliser un moteur militaire de premier ordre destiné à être employé dans un environnement marin, ce ne doit pas être coton… Cela étant, je n’ai pas non plus entendu parler du Tomcat comme un faiseur de veuves. Les 2 moteurs ne sont pas écartés de 10 mètres et avec ailes déployées et leur nombreuses surfaces de contrôle il était si difficile que ça de contrôler un lacet avec un moteur HS? Franchement je n’en sais rien, mais justement l’avantage du bimoteur, c’est qu’il puisse voler sur un seul moteur sans problème, non?
      Je serai bien partant si on m’offrait un tour en F14! Par contre dans un V22 Osprey hummmm..

      1. Il y a quelques années, je passais sur l’A55, entre Marseille et Marignane. Justement, un PA américain arrivait dans le port de Marseille, et les V22 quittaient le bord, pour rejoindre Istres, je pense. Un vol d’une douzaine de bestioles de ce genre qui vous passent au dessus de la tête en basse altitude, ça reste impressionnant

  5. Petit rectificatif le co-pilote (le Lt Klemish) a survécu à l’éjection. Mea culpa.
    Après cet avion n’avait pas la réputation d’être un faiseur de veuves comme le F104 Starfighter par exemple.

    1. J’ai lu dans un Science&Vie aviation des années 90, que le triste surnom du starfighter avait été donné par les Allemands. Ils avaient mis en place quelques modifs qui ont déséquilibré un appareil déjà capricieux. Tout le monde ne sait pas faire du retrofit comme les Israéliens…

  6. On remarquera que l’un a été retiré du service depuis longtemps, le Tomcat, quand l’autre fonctionne toujours malgré son âge vénérable, le Bear. Évidemment ce ne sont pas les mêmes emplois néanmoins ça en dit long sur les capacités techniques, scientifiques, industrielles et financières d’une Russie qui bombe le torse mais dont les dents sont élimées.

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