Le Koweït cherche à revendre ses F/A-18C/D Hornet.

Le futur client devra passer par une approbation de l’administration Trump. Pour autant la Kuwait Air Force a bon espoir de pouvoir revendre rapidement ses trente-deux McDonnell-Douglas F/A-18C/D Hornet actuellement encore en dotation. Des pistes existent actuellement avec plusieurs acheteurs potentiels, le plus sérieux étant la Royal Malaysian Air Force. Les Koweïtis espèrent une revente unique, plutôt que par lots.

Ces avions sont en passe d’être totalement remplacés par les Boeing F/A-18E/F Super Hornet dont l’acquisition remonte à dix ans et qui seront pleinement opérationnels d’ici quelques semaines. À ce moment la trentaine de F/A-18C/D Hornet aura été rendue inutile pour un pays aussi petit, jouissant par ailleurs d’accords de défense avec plusieurs puissances. Il est donc parfaitement logique que la Kuwait Air Force cherche à revendre ces avions qui possèdent encore un certain potentiel opérationnel.

Des discussions seraient en cours avec un contractor américain prêt à reprendre une dizaine de monoplaces et la moitié des biplaces. Pour autant les Koweïtis préfèrent se défaire rapidement de l’intégralité de leurs Hornet. C’est pourquoi l’option malaisienne est la plus intéressante. Des négociations appuyées sont en cours depuis deux mois à ce sujet et une délégation de pilotes et de mécanos est attendue dans le petit état du Golfe. Ces militaires malaisiens doivent établir jusqu’à quel point les avions de combat sont en état de vol et ceux qui devront être rachetés simplement comme stocks de pièces détachées. Sur des appareils de cet âge là la cannibalisation n’est pas une option inenvisageable !

À ce jour la Royal Malaysian Air Force n’emploie que huit biplaces F/A-18D Hornet. Elle cherche donc à racheter la totalité des exemplaires koweïtiens afin de remplacer ses dix-huit actuels Sukhoi Su-30 MKM Flanker-H d’origine russe. Ces derniers sont devenue une plaie absolue en terme de MCO tant le constructeur est mauvais en matière de soutien. En outre avec les pressions diplomatiques et militaires de la Chine la Malaisie ne doit rien relâcher si elle ne veut pas risquer de perdre du terrain, au sens premier du terme.

Outre le mystérieux contractor américain et la Malaisie le Koweït aurait des contacts avec le Kenya et la Tunisie, deux pays africains qui emploient des Northrop F-5E/F Tiger II particulièrement fatigués. Autant dire que son désir de revendre ses F/A-18C/D Hornet se présente plutôt bien. Un dernier facteur peut cependant encore faire tout capoter : Donald Trump et son administration fédérale.

Affaire à suivre.

Photo © Kuwait Air Force


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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