Pour la photo de ce weekend je vous propose un bond dans le temps de presque 90 ans. Et pourtant esthétiquement parlant ce Lockheed XR2O Electra de l’US Navy possède un aspect étonnement contemporain. Celui-ci servit d’avion personnel au secrétaire à l’US Department of Navy de 1936 à 1944.
Totalement éclipsés par le Beechcraft Model 18 les bimoteurs Lockheed figurent pourtant parmi les avions de transport léger et d’affaire les plus intéressants de leur époque. Ils connurent tous la carrière militaire, avec plus ou moins de succès cependant. Reconnaissez que cet Electra a un vrai charme. C’est de cette série que découla quelques années plus tard le redoutable Lockheed PV Harpoon, premier avion de patmar en service aux États-Unis.
Il faut se souvenir que le nom Electra fut également porté dans les années 1950 par l’avion de ligne éponyme avec ses quatre turbopropulseurs, lequel donna lui aussi naissance à un appareil de patrouille maritime : le célèbre P-3 Orion.
Photo © US Navy
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Une réponse
Salut Arnaud et les Passionnés,
Après une escale salutaire à Noirmoutier puis un retour aux dures réalités d’un jardin paysagé qui réclame à corps et à cris son jardinier, je refais surface ou plutôt je reprends mon envol sur mon site d’aviation préféré; y’a du boulot, hein Arnaud avec mon article sans fin, je te rassure, tu n’attendras pas Novembre ….! Bon heureusement que tu es là pour tenir le « Bar de l’Escadrille » ou plutôt l’ « Aéroport » pendant nos escales estivales.
Le Lockheed XR2O Electra, c’est bien l’Elégance à la sauce militaire. Il a de qui tenir, et tu le sais bien, puisque le Lockheed Model 10 Electra est un de tes avions préférés, tout comme l’une de ses pilotes héroïnes, Amélia Earthart. Cette aventurière de haut vol, charmante jeune femme, et 1ère pilote féminine ayant traversée seule l’Atlantique en 1932, s’abîma dans le Pacifique avec son navigateur Fred Noonan le 2 juillet 1937 lors de leur tentative de tour du monde, à bord de leur L-10 Electra. J’aurai dû découvrir ce dernier à la Ferté-Alais (pas l’avion d’Amélia bien sur, puisqu’il n’a pas été encore découvert malgré de récents espoirs !), ou plutôt son petit frère le L-12 de la famille Chabert, de taille inférieure mais à la silhouette identique. Ce sera pour l’année prochaine, je l’espère…
Passionnément,