Alerte maximale pour la (petite) aviation de Trinité-et-Tobago.

Selon certains experts tout cela est prémices à une très prochaine guerre entre les États-Unis et le Venezuela voisin. Ce vendredi 31 octobre 2025 la Présidente de la République de Trinité-et-Tobago Christine Kangaloo a décidé de mobiliser toutes ses forces armées afin de se préparer au pire. De facto les six aéronefs du petit élément aérien du pays, appelé Trinidad-and-Tobago Air Guard, ont été placé en alerte maximale. Deux de ses hélicoptères Agusta-Westland AW.139 sont d’ores et déjà prêts à décoller en moins de cinq minutes.

Au sein des TTDF, les Trinidad-and-Tobago Defence Forces, l’Air Guard n’est pas l’élément le plus important. Six aéronefs, quatre hélicoptères Agusta-Westland AW.139 donc dédiés aux transports d’assaut et aux missions de recherches et de sauvetages en mer, et deux avions bimoteurs Fairchild C-26 Metroliner de transport de personnels et de reconnaissance côtière. Et c’est tout ! Les Trinidad-and-Tobago Coast Guards possèdent bien deux avions, un Cessna 310 et un Piper PA-31 Navajo, mais ceux-ci finissent de pourrir sur une partie technique de Piarco Air Base, jouxtant l’aéroport international du même nom. En fait ces deux bimoteurs ne volent plus de la pandémie de Covid-19 en 2020 et cela ne devrait pas changer. L’autre implantation aérienne de l’Air Guard est Chaguaramas Air Base à la pointe nord-ouest de la Trinité. Il s’agit en fait d’un petit héliport civil et militaire où sont stationnés à l’année deux des quatre AW.139. Ils y mènent principalement des missions dites de service public.

Alors pourquoi une telle décision de la part de madame Christine Kangaloo ? D’abord parce que son pays est un voisin direct du Venezuela, et ce malgré sa nature insulaire. Les côtes vénézuéliennes et trinidadiennes ne sont séparées que de quinze kilomètres. C’est vraiment très peu, même Calais et Douvres sont plus éloignées. Ensuite elle subit la pression directe de Washington DC et de l’administration de Donald Trump. Cette semaine par exemple un navire de guerre de l’US Navy, le destroyer lance-missiles USS Gravely, est venu s’amarrer sur les quais de Port of Spain. Il s’agit de la capitale trinidadienne.

Les deux avions et les quatre hélicoptères des Trinidad-and-Tobago Air Guards doivent notamment s’assurer qu’aucun go-fast, ces embarcations légères de transport de cocaïne, ne viendront se réfugier dans l’archipel le temps que l’Amérique engage ses (encore hypothétiques) futures bombardements. Ni les AW.139 ni les C-26 Metroliner trinidadiens n’emportent d’armement. Ils n’ont pas été acquis dans ce sens.
On ignore à ce stade si les États-Unis ont prévu une aide militaire à Trinité-et-Tobago en cas de conflit armé avec le Venezuela.

Affaire à suivre.

Photo © TTDF


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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