Ils représentent des souvenirs en pagailles pour nombre d’entre nous, symboles du 14 juillet et du 31 décembre. Pourtant en ces périodes de réchauffement climatique et de risques majeurs d’embrasements les feux d’artifices ont de moins en moins la côte auprès des collectivités locales et notamment des villes du sud de la France. Ça tombe donc parfaitement que les spectacles de drones aient fait leur apparition depuis à peine une petite dizaine d’années. Et eux présentent bien moins de risque vis-à-vis de la nature.
Entre dimanche et lundi soir à venir la France va vibrer aux sons des bals des pompiers et des feux d’artifices afin de célébrer sa Fête Nationale. Aux quatre coins du pays petits et grands s’émerveilleront devant les spectacles pyrotechniques, notamment devant la Tour Eiffel juste après le (désormais) traditionnel concert du 14 juillet. Pourtant il se dit de plus en plus que les feux d’artifices sont appelés à disparaitre car trop dangereux pour… l’environnement. Si à Paris, à Bray-Dunes, à Douarnenez, ou encore au Tréport ces feux ne risquent pas d’embraser la nature il en est tout autrement à Biscarrosse, à Fos-sur-Mer, ou encore à Saint-Raphaël où les retombées pourraient parfaitement déclencher des feux d’espaces naturels obligeant soldats du feu et pompiers du ciel à entrer en guerre. À l’heure actuelle par exemple dans le département de l’Aude, très lourdement touché la semaine dernière, seule la ville historique de Carcassonne a conservé son spectacle pyrotechnique. Toutes les autres villes l’ont annulé. Et dans les Bouches-du-Rhône, en Gironde, ou encore dans le Var des municipalités les ont imitées.
Une solution pourtant existe, certes encore balbutiante, mais bien réelle : les spectacles de drones. L’été dernier le plus célèbre parc d’attraction de France, Disneyland Paris® pour ne pas le nommer, réalisait même un record mondial en la matière. Totalement inconnus il y a encore 10 ans ces shows ont su trouver leur place un peu partout dans le monde. Guidés désormais par des IA ils permettent d’enchaîner des figures, des représentations esthétiques, de faire des spectacles presque vivants. Et surtout à la différence des feux d’artifice leur dangerosité vis-à-vis du risque d’incendie est très faible.
Bien sûr ce n’est pas encore à la portée de toutes les bourses municipales mais c’est une évolution en cours, certains diront sans doute même une révolution en marche. Il faut faire bouger les mentalités. Et comme ils sont électriques et peuvent fréquemment se recharger sur capteurs photovoltaïques ces drones ont une empreinte carbone assez faible. Ils pourraient même réussir à réconcilier le monde aéronautique et les plus acharnés des activistes écolos, de celles et ceux notamment qui voulaient il y a quelques années empêcher les enfants de rêver d’avions. Des enfants qui s’émerveillent devant les feux d’artifices le feront face à des drones.
Photos © Wikimédia Commons
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