Le Père Noël a échangé son traineau pour un F-16 biplace

Il y a des cas où vraiment le modernisme n’a pas que des bons résultats. Preuve en est cette année avec le Père Noël qui a décidé d’abandonner son traditionnel traineau au profit d’un avion de combat, apparemment prêté par l’US Air Force. C’est certes une révolution, mais il n’est pas sur le General Dynamics F-16D Fighting Falcon choisi par le Père Noël soit beaucoup plus silencieux que son ancienne monture.

Du coup c’est Rodolphe, Tornade, Danseur, Furie, Fringuant, Comète, Cupidon, Éclair, et Tonnerre qui se reposeront cette année. Pas de sortie pour eux le soir du 24 décembre. À la place les lutins ont été obligés d’aménager un tarmac au Pôle Nord, avec l’aide d’ingénieurs aéronautiques payés en sucreries et peluches. Les veinards.

Mais qui dit place arrière de F-16D dit forcément entraînement militaire de rigueur. Et le vénérable bonhomme habillé en rouge n’a pas failli à sa légendaire forme olympique. Le lait et les petits gâteaux, ça conserve. Il a enchaîné les entraînements, les missions de vols, et même des phases de parachutisme à bord d’un Lockheed-Martin C-130J Hercules spécialement affrété pour lui. La mission devait rester la plus secrète possible. Il semble d’ailleurs que Père Noël ait bluffé ses instructeurs américains.

Enfin pour s’assurer qu’il réagirait correctement en cas d’éjection, les aviateurs de l’US Air Force l’ont déposé à l’aide d’un de leurs Bell UH-1N Twin Huey en plein milieu de l’Alaska. Ils oubliaient juste que le vieux bonhomme habite depuis des lustres dans l’un des endroits les plus inhospitaliers de la Terre. Du coup ces cinq jours d’exercice de survie se sont transformés en gigantesque nouba. Père Noël a expliqué à ses coreligionnaires comment lui survit en environnement polaire, à coup de chocolats chauds, de marshmallows fondus, et de petits cakes aux fruits. Ça change des rations de survie.

Alors oui dans la nuit de ce 24 au 25 décembre il sera fin prêt pour distribuer des jouets à tous les enfants sages, quelque soit leur âge, de quelques jours à plus de 100 ans, nous serons tous et toutes avec des yeux écarquillés devant le sapin fait en son honneur.

Ma question est de savoir si l’an prochain il pilotera lui-même son avion, ou s’il l’aura délaissé pour revenir à son traineau. Seul l’avenir nous le dira.

Photos © US Department of Defense.