Écrasement d’un avion de combat Mirage 2000D aux abords du massif du Jura

L’information a été officiellement connue en début d’après-midi, mais le plus grand flou existe encore actuellement autour de cet accident. Un monoréacteur d’attaque au sol Dassault Aviation Mirage 2000D appartenant à la 3ème Escadre de Chasse s’est écrasé entre les départements du Doubs et du Jura. Au moment où ces lignes sont écrites, un peu plus de cinq heures après l’écrasement nous sommes toujours sans nouvelle des deux membres d’équipage de l’Armée de l’Air. L’avion avait décollé quelques minutes plus tôt de la Base Aérienne 133 de Nancy-Ochey à une centaine de kilomètres de là.

C’est donc aux alentours de 11 heures du matin ce mercredi 9 janvier 2019 que le Dassault Aviation Mirage 2000D en question a disparu des écrans radars. Il se trouvait alors en limite entre les départements du Doubs et du Jura dans la région Bourgogne Franche-Comté. Plusieurs témoins affirment avoir entendu une explosion dans un périmètre couvrant plusieurs kilomètres carrés. Les recherches de la gendarmerie nationale et des sapeurs-pompiers s’orientent autour de trois communes : Bonnevaux et Frasne dans le Doubs et Mignovillard dans le Jura.

Immédiatement après avoir été avisés les services de l’État ont déclenché le plan SATER (pour sauvetage aéro terrestre) permettant le déploiement d’hélicoptères de recherches et de sauvetages. L’Eurocopter EC145 de la Sécurité Civile codé Dragon 25 a été dépêché au-dessus de ce secteur ainsi qu’un Eurocopter AS-555 Fennec de l’Armée de l’Air.
Mais le travail de leurs équipage est rendu difficile par le relief escarpé. Il faut dire que la zone de crash se trouve sur les contreforts du massif du Jura.

On ignore actuellement, l’Armée de l’Air n’ayant pas communiqué à ce sujet, si l’avion était armé durant ce qui ressemble beaucoup à un vol d’entraînement. Selon plusieurs médias des traces d’un parachute auraient été retrouvées, ce qui permettrait d’espérer pour la survie du pilote et du navigateur officier système d’arme.
Des débris de l’avion auraient aussi été d’ores et déjà retrouvé.

Photo © Armée de l’Air

 

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

6 réponses

  1. j’étais militaire a la basse 133 ochey air ,j’espère que l’on vas les retrouvés en bonne santé

  2. C’est plutôt 200 km Nancy-zone du crash.
    Pourvu que les pilotes soient retrouvés sains et saufs même si les heures qui passent amenuisent cette chance. On peut être pilote chevronné avec des milliers d’heures de vol et le risque zéro nexistera jamais. En 1987, trois mirages F1 volants en formation s’étaient écrasé sur le massif du pilat dans la Loire lors d’un vol d’entraînement à basse altitude et par mauvais temps. Il faut savoir que la Franche-Comté est traversé de façon quotidienne par des avions de chasse, souvent à basse altitude et parfois de nuit. A tel point qu’il y a déjà eu des protestations de la part d’habitants excédés par les nuissances sonores.

    1. La même chose en Ardèche (ma terre natale). Mon village est zone classée SETBA (Secteurs d’Entrainement Très Basse Altitude), et donc l’on voit quasi quotidiennement passer les 2000B/C d’Orange et alentours (sauf le weekend bien sûr).
      Pour le passionné d’aviation c’est du pain béni avec spotting quotidien, des radada dans la vallée au-dessus des toits, dogfights à 2 ou 4 et même en nocturne, pour les autres en effet les réactions vont de la surprise à l’agacement, en passant par les haussements d’épaules résignés. Quand on les voit jouer à saute-montagne à 500km/h, et parfois dans la crasse, on se dit qu’en effet un accident n’est jamais à exclure, ici comme ailleurs. D’ailleurs un Tracker luttant contre un feu de forêt visible de mon jardin s’y était crashé en 2005.

      Parenthèse close, à cette heure toujours pas de nouvelles de l’équipage, et cela devient inquiétant.
      Espérons encore un dénouement heureux, la zone du crash est difficile d’accès et le relief escarpé, ce qui n’est pas facilitant pour les secours.
      Par contre quid des balises de détresse ? Car si les difficultés de récupération sont une chose, n’aurait-on pas dû à minima localiser l’équipage grâce à elles s’ils avaient pu les activer ?

      1. Pas de surprise. Communiqué officiel de l’armée, le pilote et le NOSA sont décédés. Des fragments humain ont été retrouvés, ce qui atteste le fait que l’avion s’est crashé à pleine vitesse ne laissant que des miettes au sol de l’appareil et des corps.

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