Accident mortel d’un ATR-72-500 dans le centre du Népal.

Un peu plus de 24 heures après le drame on commence à en savoir plus sur ses causes. Ce dimanche 15 janvier 2023 un avion de ligne régional turbopropulsé ATR-72-500 a raté son atterrissage, en approche de l’aéroport international de Pokhara. Sur les soixante-douze occupants de ce bimoteur soixante-neuf ont trouvé la mort dans l’écrasement. Ils représentent au total huit nationalité différentes, l’avion transportant une dizaine de touristes étrangers au moment du crash.

Il était environ 11 heures, en heure locale, quand l’ATR-72-500 a réalisé son approche sur la piste 12/30 de l’aéroport international de Pokhara. Appartenant à la compagnie aérienne népalaise Yeti Airlines il réalisait un vol intérieur depuis l’aéroport de Katmandou avec quatre membres d’équipage et soixante-huit passagers à son bord. Quelques secondes avant de toucher le seuil de piste le bimoteur a heurté un ravin tout proche, se disloquant à l’impact.
En raison des difficultés d’approche de la zone d’accident les services de secours ont mis plusieurs dizaines de minutes à arriver sur place.

Policiers, pompiers, et secouristes médicaux se sont rapidement rendus compte du carnage. Dans un premier temps ils ont fait état de trente-sept morts d’une trentaine de disparus avant finalement de revoir le bilan à la hausse : soixante-neuf morts et trois blessés en état critique. Plusieurs médias internationaux ont ensuite annoncé qu’il n’y avait finalement aucun survivant dans l’accident.

Très rapidement les autorités népalaises ont exclu la thèse terroriste et ont indiqué se focaliser sur deux causes possibles et même probablement mêlées l’une à l’autre. La première est liée à une météo particulièrement changeante en montagne, le tarmac de l’aéroport de Pokhara se trouvant à 2500 mètres d’altitude. La seconde semble être une erreur humaine peut-être issu des communications entre le poste de pilotage et la tour de contrôle. On parle notamment d’une mauvaise assiette prise par l’ATR-72-500 lors de l’atterrissage.

Sur ce dernier on sait qu’il portait l’immatriculation civile népalaise 9N-ANC et le numéro de série 754. Il avait réalisé son premier vol en août 2007. Jusqu’en octobre 2012, date de sa cessation d’activité commerciale il a appartenu à la compagnie aérienne indienne Kingfisher Airlines. Cet ATR-72-500 a ensuite été racheté par Nok Air, une compagnie aérienne à bas coût spécialisée dans les vols intérieurs et régionaux. C’est en 2019 que Yeti Airlines en est devenue propriétaire.
Sur les membres d’équipages et passagers présents à bord on sait que cinquante sept étaient de nationalité népalaise, et les quinze autres se répartissaient entre les nationalités, argentines, australiennes, françaises, indiennes, irlandaises, russes, et sud-coréennes.

Pour l’heure on ignore encore si une quelconque enquête internationale sera menée, à la demande d’une partie tiers.

Photo © Wikimédia Commons.

NDLR : Comme à notre habitude nous tâchons de ne pas montrer d’images trop violentes d’un tel drame. De même nous avons préféré attendre un peu plus de 24 heures afin de vous donner les informations aéronautiques les plus fiables sur ce crash.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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