Disparition du journaliste Gérard Leclerc dans le crash d’un Robin DR400.

C’était un des journalistes politiques parmi les plus célèbres et respectés en France. Ce mardi 15 août 2023 en fin de matinée un avion de tourisme Robin DR400 s’est écrasé sur les bords de Loire près du village de Lavau-sur-Loire. Aux commandes de ce monomoteur se trouvait Gérard Leclerc, un des chroniqueurs politique vedettes de «CNews» et ancien patron de «La Chaîne Parlementaire». L’état de dislocation de l’appareil ne laisse aucun doute : aucun de ses trois occupants n’a pu y survivre.

C’est à 10 heures 55 que le Robin DR400 porteur de l’immatriculation française F-GMXY a décollé de l’aérodrome de Loudun dans la Vienne à destination de celui de La Baule-Côte d’Amour en Loire-Atlantique. Pour une raison encore inconnue l’avion a disparu des radars à 11 heures 42. Une minute plus tard son écrasement était attesté au bord de la Loire. Sur les trois occupants du monomoteur une seule dépouille a été retrouvée au moment où ces lignes sont écrites, celle du journaliste. Les recherches des gendarmes et des sapeurs-pompiers s’orientent désormais vers le fleuve et ses rives. L’une des passagères est Michelle Monory, la fille de l’ancien président du sénat René Monory.

Avion monomoteur le plus courant dans les aérodromes français le Robin DR400 est tout autant une machine d’instruction et d’entraînement qu’un pur avion de loisirs et de tourisme. Reconnaissable au premier coup d’œil à ses extrémités de voilure relevées et à son train tricycle caréné il a été produit à près de 2500 exemplaires entre 1972 et 2014. L’avion accidenté hier en Loire-Atlantique était du type DR400/140B, alias Dauphin 4. Il appartenait à l’aéroclub du Loudunais. Le DR400 est un des avions légers réputés les plus sûrs en Europe occidentale.

L’avion accidenté, vu ici sous son ancienne livrée.

Un plan de sauvetage aéroterrestre, ou SATER, a été déclenché par la préfecture de Loire-Atlantique. De son côté le Bureau d’Enquêtes et d’Analyses pour la sécurité de l’aviation civile mieux connu sous le nom de BEA a été saisi des investigations afin de connaître le fin mot autour de ce crash.

Photos © Mike Illien.

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

Une réponse

  1. Etant de la région et ayant eu de la famille qui habitait dans un bourg côté Sud-Loire, c’est 1 zone extrêmement plate et les 2 côtés des rives sont marécageuses. Il y a pas loin une zone ULM et ça se voit très bien. Par contre il y a des zones où l’on peut se poser surtout en été, où la Loire ne sort pas trop de son lit. Par contre, on est pas loin de l’embouchure et en ce moment les amplitudes de marée sont importantes, donc il y a forcément un fort courant. Là ce soir aux infos, ils ont indiqué que le 3ième corps a été retrouvé. Et le BEA est déjà sur les lieux. Espérons qu’ils pourront dire ce qui a dû probablement se passer car l’avion a fait un virage à 90° sur la droite juste avant de plonger dans les marais. L’avion était à moins de 5mn de la zone aéroportuaire de Airbus d’où décollent les A300 transformés pour transporter les éléments fabriqués à St Nazaire soit pour les emmener dans les usines allemandes soit à Toulouse. Il était à moins d’1/4h de l’aérodrome de la Baule Escoublac.
    J’ai lu qu’une des hypothèses est la météo défavorable. C’est absolument faux. Par contre avec les mouvements de marée on peut avoir des vents violents par moments, à la base ULM ils préviennent.

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