Prière de ne pas voler à bord d’Air Force One.

À priori on pourrait penser que l’avion du Président des États-Unis serait l’un des endroits les plus sécurisés de la planète. Visiblement ce n’est pas le cas et c’est le site américain d’information Politico qui nous le révèle après une note émise par les services de la Maison Blanche il y a quelques semaines. On y apprend que des larcins ont eu lieu à bord des deux Boeing VC-25A lors de vols officiels. Et ce sont des journalistes qui sont visés, les fameux «correspondants».

C’est donc en février 2024 que le service de presse de la Maison Blanche a fait savoir que des éléments de vaisselle avaient disparu lors de vols officiels d’Air Force One. Des vols à bord de vols donc pour faire simple. Et sans nommer précisément de voleurs c’est bien le pool des journalistes accrédités par la présidence américaine qui est visé. Ils sont connus sous le nom de «correspondants». Normalement ces derniers, qui peuvent appartenir aussi bien à la presse américaine qu’étrangère, sont triés sur le volet et subissent dans les règles une enquête de moralité menée par le FBI et l’US Secret Service. Il faut dire que pouvoir se retrouver à 25000 pieds enfermés dans le même avion que l’un des hommes les plus protégés au monde ça se mérite.

On s’attendrait alors à un minimum de sérieux, voire de professionnalisme. Car les «correspondants» en question sont des femmes et des hommes de renom dans leur métier. Ce sont des pointures ! Pour autant ça reste des humains, avec leurs failles. Et l’une d’elle est donc le chapardage, voire peut-être même la kleptomanie. Car on vole à bord d’Air Force One, et donc dans les deux sens du verbe voler. Ça peut aller de petits paquets de bonbons (vous savez ces cacahuètes enrobées de chocolat et de sucre) à des assiettes et des verres. Particularisme tout y est estampillé Air Force One et/ou White House. À se demander si certains journalistes ne cherchent pas à se monter leur propre petite ménagère pour se sentir à la maison… comme au boulot.

Bien sûr il y a l’aspect rigolo de l’info. Et on peut se dire que si cela arrive avec Joe Biden à bord du Boeing VC-25A il n’y a pas de raison que cela n’existe pas à bord de l’A330 Cotam Unité d’Emmanuel Macron. Sauf que si l’Élysée a pondu une note similaire à celle de la Maison Blanche cela n’a jamais transpiré dans la presse ! Donc il est impossible de savoir si les journalistes qui accompagnent le président français sont eux et elles aussi perfectibles que leurs collègues américains. Bon après ce ne sont que des vols de friandises et de vaisselles, il ne s’agit pas d’actes plus grave. On n’est pas à Hollywood et Joe Biden n’est pas Harrison Ford.

Photos © US Air Force & The White House.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

3 réponses

  1. J’ai cru à un poisson d’avril jetlaggué mais non c’est bien réel. Faut être tarer pour voler de la vaisselle sur Air Force 1. C’est presque du fétichisme.

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