Virginie GUYOT

Virginie Guyot (née Boissière) a vu le jour le 30 décembre 1976 à Angers, dans l’ouest de la France. Lycéenne dans un établissement militaire de la région c’est une élève brillante qui a découvert le monde aéronautique à l’occasion d’un baptême de l’air survenu à l’âge de 13 ans. Immédiatement elle attrape le « virus » de l’aviation. Après l’obtention du baccalauréat elle s’oriente vers une classe préparatoire.

Elle intègre l’Armée de l’Air en 1997 avec la ferme intention de devenir pilote d’hélicoptères. Cependant après des examens médicaux elle doit abandonner cette option et s’oriente vers les avions. Une fois encore brillante élève Virginie Guyot obtient la possibilité de devenir pilote de chasse en 2002 sur monoréacteur de reconnaissance tactique Dassault Mirage F1-CR au sein de l’Escadrille de Reconnaissance 2/33 Savoie.

C’est au sein de cette unité qu’elle connait son baptême du feu d’abord au Tchad (dans le cadre de l’opération Épervier) puis en Afghanistan. Du haut des cieux elle participe à la traque des terroristes d’Al-Qaïda et aux combattants talibans.

Fin 2008 le commandant Virginie Guyot retrouve l’Alpha Jet E en intégrant la Patrouille de France en tant que charognard. Elle devient la première femme à intégrer la prestigieuse unité de présentation de l’Armée de l’Air. Quelques mois plus tard le 25 novembre 2009, elle devient la première femme à diriger cette unité mais aussi la première au monde à prendre la tête d’une unité officielle de présentation aérienne militaire.
Elle participe à sa manière à une plus vaste médiatisation de l’action de la Patrouille de France.

Désormais ex-militaire Virginie Guyot poursuit sa carrière et sa vie de famille dans le secteur privé. À n’en pas douter la passion des choses de l’air n’a pas quitté cette jeune femme devenue (peut être) un peu malgré elle un symbole de ce que les femmes peuvent faire dans le monde et qu’il n’existe plus (fort heureusement) de bastion masculin.