Rassurez vous l’Armée de l’Air et de l’Espace et la Marine Nationale n’ont pas choisi d’adopter le dernier né des avions de l’Aviation Royale Canadienne. Pourtant au Bourget, pour la première journée grand public de ce 55e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace, l’Airbus Defence CC-295 Kingfisher a fait le plein de visiteurs. À croire que sa livrée à dominante jaune attire l’œil. Et si finalement ce weekend il devenait la star inattendue du salon ?

Dérivé de l’avion de transport tactique européen Airbus Defence C-295W le CC-295 Kingfisher est un avion de recherches et de sauvetages en haute mer autant qu’en zone arctique. Il ne sert qu’au sein de l’Aviation Royale Canadienne pour laquelle il a été conçu. Ce n’est donc à priori pas l’avion qui en France devrait faire kiffer les curieux, les aérophiles pourquoi pas, mais pas forcément les visiteurs lambdas. Et pourtant à l’issue de cette première journée grand public force est de constater que le successeur du mythique De Havilland Canada CC-115 Buffalo a rencontré son petit succès.
Bien sûr au milieu des ternes et mornes livrées basse visibilité son schéma de camouflage à dominante jaune détonne ! C’est simple sur le tarmac on ne voit que lui. Et du coup les jeunes qui étaient nombreux ce vendredi 20 juin 2025 se sont rués sur lui. Opération séduction réussie pour Airbus Defense qui avait eu la bonne idée de mettre sur son exposition statique ce CC-295 Kingfisher juste derrière l’A400M Atlas. Il lui pique la vedette !

Venu directement des usines espagnoles du groupe européen, où il est né, ce CC-295 Kingfisher vole encore sous son immatriculation provisoire EC-004 mais porte déjà son numéro de série militaire canadien 502. Et comme c’est un avion de l’Aviation Royale Canadienne ses marquages sont bilingues anglais et français. Un particularisme qui a coup sûr n’échappera pas demain et après-demain aux curieux qui s’approcheront de lui.

Comme quoi au Bourget les avions qui attirent les curieux autant que les aérophiles ne sont pas forcément ceux sur lesquels on aurait parier quoi que ce soit… c’est parfois à en perdre son latin.
Photos © Airbus Defence
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