Avec Qantas l’Airbus A321XLR arrive désormais en zone Asie Pacifique.

Figurant parmi les dernières grandes compagnies à faire voler le quadriréacteur gros-porteur A380 Qantas est une cliente fidèle de l’avionneur européen. Preuve en est avec la réception ce lundi 30 juin 2025 à Hambourg en Allemagne du premier biréacteur monocouloir long-courrier A321XLR qu’elle a commandé. À terme les avions de la famille A320Neo/A321XLR permettront de remplacer les actuels Boeing 737-800 sur les lignes intérieures et moyen-courriers. La compagnie australienne s’intéresse également à l’A220 pour ses lignes les moins fréquentées.

Rappelons que sa filiale intérieure Qantas Link utilise déjà l’Airbus A220-300 auprès de ses partenaires National Jet Systems et Network Aviation chez qui il remplace peu à peu le Fokker F100 néerlandais. Les biréacteurs monocouloirs du groupe européen plaisent donc à la compagnie australienne. Pourtant l’avion d’origine canadienne demeure bien moins impressionnant que cet A321XLR, premier monocouloir long-courrier disponible sur le marché.

L’avion pris en compte hier en Allemagne porte déjà l’immatriculation australienne VH-OGA ainsi que la superbe livrée de Qantas. Il est aménagé pour accueillir 180 passagers en classe éco et 20 supplémentaires en business, donc un total de 200 passagers ainsi qu’un équipage complet de six personnes. Avec lui la compagnie australienne compte bien rejoindre des territoires très éloignés ou bien desservir des liaisons qui jusque là ne faisaient pas le plein sur des avions comme l’Airbus A330-200 ou encore le Boeing 787-9 Dreamliner. On pourrait alors voir l’A321XLR comme une roue de secours et on aurait… pas totalement tort. Sauf qu’il s’agit là d’une roue de secours ultra high tech.

Avec Qantas l’Airbus A321XLR débarque donc désormais en zone Asie Pacifique. Jusque là il n’y volait pas. En fait il évoluait uniquement chez Aer Lingus et Iberia, cette dernière étant sa compagnie de lancement. Les transporteurs irlandais et espagnols l’emploient sur des vols à destination, notamment, des États-Unis. On sait qu’Air France s’intéresse de près à lui, afin de remplacer ses A321-200, mais également d’Etihad Airways ou encore de Finnair. La carrière de l’A321XLR ne fait que commencer.

Photos © Airbus