Des hélicos et un Alpha Jet aux Invalides.

C’est désormais un rendez-vous immanquable pour des milliers de Français mais aussi de touristes. En ce lundi 14 juillet 2025 dix hélicoptères militaires français se sont posés sur l’esplanade des Invalides, au cœur historique de Paris. L’occasion pour petits et grands d’approcher des machines de tous les âges, du plus ancien au plus ultramoderne. Petit florilège de ma part, des appareils que j’ai pu approcher.

L’an dernier, Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 oblige, l’évènement n’avait pas été programmé par le ministère des Armées. L’esplanade des Invalides et ses mythiques pelouses accueillaient les épreuves de tir à l’arc. Cette année tout est revenu à la normale, ou presque. En effet sur cette édition 2025 aucun hélicoptère de service public n’était présent. C’était 100% militaire : Armée de l’Air et de l’Espace, Aviation Légère de l’Armée de Terre, Marine Nationale, et Direction Générale de l’Armement Essais en Vol. Les hélicos sont apparus entre 13 heures et 14 heures dans un ballet sans temps mort.

Avant cela les curieux et les passionnés ont pu déambuler dans les jardins de l’Hôtel National des Invalides, siège notamment de la garnison de Paris et du Musée des Armées. Ils ont pu y discuter avec nos militaires et découvrir quelques pépites comme un planeur école et un poste de pilotage de Mirage F1-CR de l’Armée de l’Air et de l’Espace mais aussi quelques engins blindés tous plus ultramodernes les uns que les autres, ou encore des stands avec ingénieurs et personnels du CEAM et de la DGA tous plus sympas et ouverts les uns que les autres. J’y ai même découvert une étonnante voiture de pompiers Renault R4 électrique dotée d’un drone de reconnaissance dans un conteneur de galerie capable de renseigner les soldats du feu. Ce 14 juillet le maître mot était innovation.

Vision 4 Rescue, la Renaut 4 électrique et son drone.
Gros plan sur le drone Parrot de la Vision 4 Rescue.
Le même drone Parrot ici avec son conteneur ouvert.

Athos 11, l’Alpha Jet E de la Patrouille de France ce n’était pas l’innovation mais la tradition. Et ça marchait du feu de dieu. Il m’a fallut y être 15 à 20 minutes avant l’ouverture pour être sûr de ne pas faire 2 heures de queue. Ca valait forcément le coup, car même si aucun Athos 11 n’a jamais volé au sein de la PAF le voir ainsi sur le pavé parisien était quelque chose d’hyper sympa.

L’Alpha Jet E Athos 11, au matin, sous un ciel encore bien bleu.
Remarquez sous Athos 11 les pavés parisiens repeints au couleurs du Bleuet de France dont nous fêtons cette année le centenaire.

Le clou du spectacle a tout de même été l’arrivée des hélicos. De là où j’étais je n’ai pas pu shooter tous les appareils, je me suis donc limité à ceux… dont j’avais envie. Vous allez les découvrir ci-dessous. On va être très clair qu’en dehors de l’Airbus Helicopters H160 de la DGA dont nous avions annoncé la présence, il n’y avait rien de très original. Aérospatiale SA.330B Puma, SA.342 Gazelle, et SA-365F Dauphin 2, Airbus Helicopters H225M, Eurocopter AS.532U Cougar Rénové, AS.555 Fennec, et Tigre, NHIndustries NH-90 Caiman NFH et TTH. Promis cela décoiffait, et refilait une vraie banane à tous les enfants de 4 à 104 ans ! Quel pied !!! Sachant que contrairement au récent salon du Bourget tout y était gratuit, y compris le fait de monter à bord des machines.

Tiens un Puma qui va atterrir…
… qui n’a pas encore touché le sol…
… et là ça y est il est sur les pelouses du 7e arrondissement.
Après le Puma son descendant le H225M fait son approche…
… et il est attendu par de nombreux curieux…
… qui eux aussi vont pouvoir découvrir cet hélicoptère hors du commun.
Il est bizarre ce Fennec, il n’est pas totalement gris…
… normal puisqu’il porte les marquages des 50 ans de l’Escadron d’Hélicoptères 1/65 Alpilles.
Ce rotor très particulier ne peut signifier qu’un seul hélico : le H160.
Et clairement l’appareil impressionne…
… tout en étant très (mais alors très) élégant !
Et oui je plaide coupable : j’ai vraiment kiffer le H160 de la DGA.
Le Pédro est bien loin du pont d’envol du Charles de Gaulle.
Mais les pelouses des Invalides ne lui font pas peur !
Aucun sous-marin russe à l’horizon, ce Caïman NFH n’est pas tout à fait dans son environnement naturel.
Pourtant lui aussi se pose sans encombre dans le cœur historique et institutionnel de Paris.
Si un Caïman de la Marine Nationale y arrive un autre de l’ALAT n’a pas le choix.
Et son équipage fait ça… les doigts dans le nez.

Et en plus la météo est restée clémente. Quelques nuages étaient bien là mais les températures sont restées correctes, aux alentours de 27 ou 28 degrés à l’ombre. C’est chaud mais pas écrasant. D’ailleurs les équipes du gouverneur militaire de Paris, qui organisent l’évènement, avaient pensé à installer des fontaines à eau régulièrement rechargées. Une belle manière de poursuivre la magie du 14 juillet avant le concert du Champs-de-Mars (retransmis en mondovision) et son feu d’artifice intégrant cette année des centaines de drones.

Un petit aperçu du monde autour du Dauphin 2. Le succès populaire est au rendez-vous, et ça c’est franchement cool.

Rendez-vous peut-être en 2026, ou en 2027 (enfin si en 2027 nous existons encore, il parait qu’il y a des gens qui veulent nous faire disparaitre à cette date) voire en 2028. Je ne viens pas aux Invalides tous les ans, pour pleins de raisons persos. Mais promis dès que j’y retourne vous aurez les photos. Et je tâcherais de m’améliorer.

Photos © Arnaud Lambert


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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