L’hélicoptère n’est pas encore en service au sein du ministère des Armées, client de lancement, que déjà un possible premier acheteur à l’export se fait connaître. L’Armada de México envisagerait d’acquérir une dizaine d’Airbus Helicopters H160M Guépard, notamment pour des missions de combat maritime. L’ultramoderne appareil européen permettrait également de remplacer une partie de son actuelle flotte de voilures tournantes. Pour mémoire il s’agit d’une force aéronavale déjà cliente du constructeur.
Depuis plusieurs mois maintenant l’Armada de México fait tout pour rationaliser sa flotte d’hélicoptères. Les Eurocopter EC-725 Caracal / Airbus Helicopters H225M ont commencé à remplacer les Mil Mi-8 Hip / Mi-17 Hip-H dans les missions de transport d’assaut et de recherches-sauvetages en haute mer. En fait on retrouve deux autres modèles dans le collimateur des amiraux mexicains : l’Eurocopter AS.555 Fennec et le MD Helicopters MD-900 Explorer. Leur fonction première est le soutien logistique et opérationnel.
Et justement ce sont eux, ou plutôt leur remplacement, qu’un futur contrat avec Airbus Helicopters pourrait motiver. Cependant imaginer le H160M Guépard comme hélicoptère de soutien c’est un peu extrême. Le H160 pourrait parfaitement faire l’affaire. Sauf que les Mexicains ont dans l’ambition de disposer d’un aéronef ayant de réelles capacités de combat maritime, principalement contre les menaces de surface. Et là clairement le nouvel appareil à des arguments grâce à sa capacité (annoncée) à l’emport du tout nouveau missile franco-britannique ANL Sea Venom. Lequel serait également compatible avec les Eurocopter AS.565MBe Panther également en dotation dans les rangs de l’Armada de México.
Au Mexique l’aéronavale c’est un peu le parent pauvre. Pourtant la guerre contre les narcos initiée par les États-Unis pourrait jouer en faveur d’un prochain achat du H160M Guépard. Et en faire donc le premier client étranger de cette machine nouvellement arrivée sur le marché militaire. Il faut savoir que globalement le H160M est vu comme une machine haut de gamme, un peu à la manière de l’Agusta-Westland AW.159 Wildcat italien.
Affaire à suivre
Illustration © Direction Générale de l’Armement
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