Le pont d’envol du porte-avions

Ce contenu est une partie du dossier thématique : L’appontage et le catapultage sur porte-avions

Présentation générale

Le château (ilôt)

Le château ou îlot est la position de contrôle principale. L’officier du pont est toujours présent quand le bâtiment est en mer et il est responsable de la sécurité et des opérations du batiment.

De la passerelle, l’officier responsable des opérations aériennes (« air boss » chez les Américains) contrôle les catapultages, les manoeuvres et les appontages : c’est le responsable d’une vaste « chorégraphie ».

Les catapultes

Elles propulsent l’appareil de 0 à 270 km/h en 2 secondes. Un porte-avions américain est capable de lancer deux avions et d’en recueillir un toutes les 37 secondes. Il peut même utiliser ces 4 catapultes presque simultanément.

Sur le Charles de Gaulle, l’accélération est assuré par les 2 catapultes, qui, en 75 mètres, propulse un appareil pesant 20 tonnes à une vitesse de 150 nœuds, soit environ 275 km/heure.

Plus de détails voir : le catapultage

Les brins d’arrêt

Pour apponter, chaque avion est équipé d’un crochet (la crosse d’appontage) situé à l’arrière du fuselage. C’est avec ce crochet que le pilote attrape un des câbles d’acier tendus à travers le pont. Les câbles mis en place pour arrêter chaque avion sont toujours les mêmes, quelque soit la taille ou le poids de l’avion.

Les brins d’arrêt du pont d’envol sont au nombre de 4 sur les porte-avions US et de 3 sur le CDG. L’avion qui attrape l’un d’entre eux voit sa vitesse chuter de 240 à 0 km/h sur 100 m ; les pilotes parlent de « crash contrôlé ».

Plus de détails voir : l’appontage

Le « Meatball » (optiques)

Il renseigne le pilote sur son altitude pour l’appontage et aussi la puissance nécessaire afin déviter le décrochage ou une vitesse trop importante.

Celui-ci a plusieurs systèmes à sa disposition pour l’aider lors de son retour à bord : les optiques d’appontage (principale – manuelle – secours), également appelées « miroirs », les balisages « diurne et nocturne » et l’indicateur d’incidence (BIP ou BIS).

Plus de détails voir : les optiques d’appontage

Les ascenseurs

Pour transférer les avions du hangar au pont d’envol, ou en sens inverse, les portes avions disposent de deux ascenseurs, fabriqués par la société américaine Jere Brown Brothers pour le CDG.

Manœuvrée par vérin hydraulique, leur plateforme fait 200 m² et a une charge utile de 36 tonnes soit la place et le poids de deux chasseurs embarqués.

Le hangar

L’entretien courant et la réparation éventuelle des appareils sont realisés dans le hangar et pour les pièces, dans une vingtaine d’ateliers spécialisés : les réacteurs et leur banc d’essai, ateliers hydrauliques, batteries, roues, crosses, mais aussi sièges éjectables, parachutes, radar, radio etc… Ainsi, des techniciens de haut niveau, dotés d’appareillages performants sont capables de répondre instantanément à la majeure partie des problèmes qui se posent.

Le hangar aviation du CDG a une superficie de 4 500 m².

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Gaëtan
Gaëtan
Passionné d'aéronautique et formateur en Web et PAO, il est le fondateur, en 1999, de l'encyclopédie de l'aviation militaire www.avionslegendaires.net. Administrateur et rédacteur en chef du blog, il vous fait partager ses avis et coups de coeur (ou de gueule) sur l'actualité aéronautique.
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