Ce 30 avril en après midi une alerte a retenti à bord du porte-aéronefs nucléaire Charles de Gaulle. Le fleuron de la Marine Nationale se trouvait en effet en révision au bassin Vauban de Toulon lorsqu’une émanation de gaz s’est fait ressentir. Tous les ouvriers et personnels de sécurité présent à bord du navire ont immédiatement été évacué, et un poste médical avancé a été établi sur le quai. Les équipes de secours de la Marine se sont rapidement rendues sur place, et ont constaté l’intoxication de six ouvriers. L’un d’entre eux a nécessité une évacuation sanitaire vers l’hôpital militaire Saint Anne, mais ses jours ne sont pas en danger.
D’après les médias locaux cet incident n’a aucun rapport avec le réacteur nucléaire, et une fois la ventilation rétablie les travaux ont pu reprendre. Il est d’ailleurs à noter que ni le plan jaune ni le plan rouge n’ont été déclenché lors de cet incident. Il tient de rappeler que lors des opérations de maintenance de ce type les aéronefs ne sont pas embarqués, mais ont déjà rejoint leurs bases aéronavales respectives. Par contre les armements embarqués, tels les missiles Aster et Mistral, ne sont pas déposés. Cet incident n’aura vraisemblablement aucune incidence majeure sur la date de reprise de la mer par le Charles de Gaulle.
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Une réponse
Un dégagement de gaz H2S, probablement, comme il en arrive environ minimum 2 par semaine, sur ce bateau…
Là, ils en ont parlé parce-que c’était un peu plus violent que d’habitude et que les civils présents pendant la période de maintenance à-quai sont moins habitués que les marins à ce genre de chose…
Pour les marins à bord, lorsque le navire est à son nombre de personnels embarqués normal, ça se produit très régulièrement: les caisses à eaux usées sont souvent bouchées ou mal entretenues et la fermentation des eaux noires qui y sont stockées dégage ce gaz très dangereux qu’est l’hydrogène sulfuré (H2S).