Retour (presque) à la normale à bord du porte-avions USS John C. Stennis.

Finie la session de formation des pilotes et donc la présence des McDonnell-Douglas T-45C Goshawk à bord, l’équipage du porte-avions américain repasse aux choses sérieuses. Depuis ce mardi 5 novembre 2019 l’USS John C. Stennis patrouille en Atlantique nord avec ses avions et hélicoptères habituels. Une mission qui a tout de même commencé par une série de qualifications aux appontages pour les équipages de plusieurs unités de l’aéronavale américaine. Comme quoi l’entraînement était encore un peu présent à bord.

Départ des derniers T-45C Goshawk.

Les derniers avions d’entraînement ayant quitté le bord sont partis ce même mardi 5 novembre en fin de matinée quelques heures seulement avant que les premiers chasseurs n’appontent. Des Boeing F/A-18F Super Hornet appartenant au squadron VFA 106 Gladiators ont rejoint le pont du porte-avions en début d’après-midi. Le lendemain des hélicoptères Sikorsky MH-60R Seahawk appartenant au squadron HSM 40 Air Wolves sont arrivés eux-aussi. Ces deux unités sont ce que l’on appelle des FRS, des Fleet Replacement Squadrons, en charge de la transformation opérationnelle des pilotes. Les FRS comme les unités d’entraînement classiques sont d’ailleurs placés sous le contrôle du Naval Air Training Command. Particularité les pilotes des FRS peuvent également participer à des missions de combat à l’aide de leurs aéronefs de combat.

Un pont d’envol qui parait bien vide…

Le samedi 9 novembre une unité plus classique a rejoint le bord : le squadron VAW-126 Seahawks évoluant sur Northrop-Grumman E-2D Hawkeye. Et d’autres sont attendus d’ici au vendredi 15 novembre afin que le navire ait sa pleine dotation en aéronefs de combat. D’ici là les Super Hornet biplaces auront été remplacés par des machines appartenant à deux autres formations aériennes.

Arrivée à bord du premier Hawkeye de la mission.

En attendant donc le porte-avions fait des ronds dans l’eau non loin des côtes américaines. Sans croiseur lance-missiles ni destroyer à ses côtés, avec seulement un pétrolier-ravitailleur de toutes manières l’USS John C. Stennis ne risque pas d’aller bien loin. Gageons toute de même qu’un sous-marin de classe Los Angeles ou Virginia ne se trouve pas bien loin à quelques dizaines de mètres sous la surface de l’eau. On imagine mal les Américains ne pas protéger comme il se doit un de leur fleuron, même pour des missions de transformation opérationnelle.

Photos © US Navy.

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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