Pour la photo de ce samedi 12 juillet 2025 intéressons nous à un des appareils les plus extraordinaires de l’arsenal américain, mais aussi les plus fragiles : le Bell-Boeing MV-22B Osprey. Immédiatement reconnaissable à sa livrée verte olive et non à l’habituel gris basse visibilité cet exemplaire appartient à l’escadrille HMX-1 dédié aux opérations présidentielles. Pour autant voir en lui un énième Marine One serait une grave erreur.
En effet selon la règle en vigueur outre-Atlantique des green tops / white tops ce MV-22B Osprey n’est pas appelé à accueillir à son bord Donald Trump, ou avant lui Joe Biden. En fait les douze exemplaires peints selon ce schéma de camouflage très élégant sont dédiés avant tout aux femmes et aux hommes de l’US Secret Service, les officiers de sécurité du président et de son vice-président, équivalent américain de notre GSPR français. Les personnels de cabinet embarquent eux aussi à son bord. Ces convertiplanes servent bien souvent de précurseurs dans les déplacements présidentiels américains.
Photo © The White House.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Chargement ...
5 réponses
Jolie photo à haute vitesse, pales paraissant immobiles
Le seul aéronef à part les russes, auquel je n’ai pas confiance.
Et sinon sur la photo en elle-même, quelque chose à dire ?
Salut Arnaud et les Passionnés,
Indépendamment de l’originalité du sujet, je vais faire un peu mon « grincheux « , ça faisant longtemps ….juste pour répondre à James concernant la « jolie photo ». En tant que petit « aéropisteur » comme nous surnomme l’ami québécois Marcel, la jolie photo, enfin tout est subjectif, aurait été un Osprey avec les hélices en mouvement décrivant un cercle blanchâtre. Cette photo a été prise avec une vitesse d’obturation trop rapide, qui fixe le mouvement des pâles, annilhiant tout impression de vitesse; c’est dommage ! Tout la difficulté consiste à sélectionner la vitesse qui permettra simultanement une netteté de l’avion tout en dynamisant les hélices. Pas toujours facile ! Dans le cas présent, l’Osprey vole sans doute à peu près à la même vitesse que le photographe, par conséquent il est presque immobile, donc seule la vitesse de rotation des pâles importe. Etant donné la grande taille des pâles, il est fort probable que la vitesse de rotation n’est pas très rapide, presque comme un hélico, donc j’aurai essayé 1/125 s, voir moins 1/90 s; de toute façon, il est toujours nécessaire tester, il n’y a que comme cela que l’on progresse ! Merci le numérique, car cela simplifie bien la pratique d’aéropisteur….
Aéronautiquement,
Rafaletiger exprime bien le dilemme de tout photographe lorsqu’il sagit de prendre en photo un joueur de hockey ou une F1 en pleinne action. Et pour quelle raison l’extrémité les hélices n’est pas ronde comme plusieurs hélices?