Voilà bien encore un terme typique de l’industrie aéronautique, et pour cause. Même s’il n’est toujours pas reconnu par le dictionnaire de l’Académie Française, ce néologisme aéronautique fait son petit bonhomme de chemin dans la langue de Molière. Un convertiplane est un aéronef à décollage et atterrissage vertical qui associe les qualités communes aux hélicoptères et aux avions à hélices. Le plus célèbre des convertiplanes est certainement le Bell / Boeing V-22 Osprey américain. Notons que l’Europe n’est pas en reste avec le tout récent Agusta-Westland AW609 qui poursuit ces essais
La terminologie anglophone tilt-rotor est parfois utilisé mais demeure moins « française » que convertiplane. La Fédération Aéronautique Internationale (FAI) le définit plus précisément comme un aéronef qui utilise l’énergie du rotor pour les phases de décollage et atterrissage vertical (tel l’hélicoptère) et qui convertit sa voilure en mode fixe (tel l’avion) pour le vol de croisière.
Ces machines sont donc des aéronefs à décollages et atterrissages verticaux, même s’ils n’ont rien à voir avec des avions ADAV (ou VTOL en anglais) comme le Sea Harrier ou le F-35B. D’autres exemples de convertiplanes existent, notamment l’autogire européen Airbus Helicopters X3.
Voici une courte liste d’exemples de convertiplanes que vous pouvez trouver sur la partie encyclopédique de notre site :
Il en existe bien d’autres, qui seront traités ultérieurement tels les Bell XV-15 et X-22, ou encore le Curtiss X-19. Il faut savoir que l’industrie aéronautique, notamment américaine, travaille sur des convertiplanes depuis la guerre froide s’étant même appuyer sur des travaux initiés durant la Seconde Guerre mondiale par l’Allemagne nazie, comme le Focke-Achgelis Fa 269.
En savoir plus sur avionslegendaires.net
Subscribe to get the latest posts sent to your email.