[Crash] Amerrissage d’un Boeing 737 indonésien

Une bien belle et grosse frayeur pour les passagers. C’est le moins qu’on puisse dire après l’amerrissage en catastrophe d’un Boeing 737-800 de la compagnie à bas coût indonésienne Lion Air. L’avion qui se présentait sur la piste de l’aéroport international de Bali a semble-t-il totalement raté son approche au point de finir sa course au-delà du seuil de piste, dans la mer. Heureusement à cet endroit les eaux ne sont pas particulièrement profonde, et l’avion a donc pu flotter avant de se fracasser en plusieurs morceaux.

Les membres d’équipages ont ainsi pu permettre aux passagers de quitter rapidement la carlingue. Une fois mis à l’abri et les secours sur place le bilan était considéré comme miraculeux : sept blessés léger, et pas de victime parmi les 108 passagers et membres d’équipage de cet avion récent entré en service l’an dernier. C’est encore l’incompréhension sur place car la météo était bonne, le vent pratiquement inexistant, et la visibilité nette autour de cet aéroport pas réputé dangereux. Les enquêteurs locaux, secondés par des agents fédéraux américains du NTSB, s’orienteraient donc vers une erreur humaine.

Lion Air est une jeune compagnie qui a récemment défrayé la chronique en passant une commande auprès d’Airbus Industries pour 234 avions de la famille A320. Une commande encore considérée comme historique.

Plusieurs experts internationaux soulignent après cet accident une crainte grandissante autours de l’aviation civile à bas coût dans certaines régions du monde et notamment en Indonésie, celle que son développement express se fasse au détriment de la sécurité à bord, et notamment de celle des passagers. En gros les compagnies investiraient massivement dans des avions neufs, véritables porte-étendards de la marque, mais rogneraient sur les budgets alloués à la sûreté des passagers et membres d’équipage. De telles allégations avaient déjà été avancées par le NTSB depuis quelques mois concernant des compagnies africaines et asiatiques.

Photo (c) Associated Press.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

5 réponses

  1. Attention, des informations sont erronées. Nous savons depuis hier soir déjà que l’avion n’a pas dépassé le seuil de la piste, mais ne l’a tout simplement jamais atteint! La descente était trop rapide, pour une raison encore inexpliquée.

    Et l’avion ne date pas de l’année dernière, mais du mois dernier.

    1. Vos informations sont donc contradictoires de celles données par les deux principales agences de presse dans le monde, l’AFP et AP. Merci pour vos rectifications.

      1. Lu sur Air Journal :
        La piste du « microburst » est examinée par les enquêteurs. Les microbursts sont des trous d’air hyperlocalises, créés par des « cisaillements d’air » sont rares mais pas inconnus à cette altitude, et leur violence peut désarmer les pilotes quel que soit l’appareil utilisé. Comme ce fut le cas pour un Tristar de Delta Air Lines en 1985 à l’approche de Dallas

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