Le parc aérien de l’Armada del Ecuador en 2018 et en images

Pour ce nouvel opus direction l’Amérique du sud et plus particulièrement l’Équateur. Nous allons nous intéresser à l’Armada del Ecuador, c’est à dire la marine équatorienne qui dispose d’une petite force aéronavale forte de quelques avions et hélicoptères. Il s’agit d’un pays parmi les plus petits de ce continent mais également d’unes forces militaires les moins développées. L’aéronavale appuie d’ailleurs une force navale des plus réduites avec seulement deux sous-marins diésels d’attaque et huit navires de combat de haute mer, tous d’ancienne génération. La marine équatorienne ne possède aucun bâtiment de guerre amphibie.

De ce fait les aéronefs de l’Armada del Ecuador ne sont que rarement armés et principalement tournés vers les missions de service publique comme les recherches-sauvetages en mer et la protection environnementale du littorale. Il possède un total de 2237 kilomètres de côtes particulièrement découpées et donc difficiles à surveiller.
L’un des soucis premiers des marins volants équatoriens est le trafic de produit narcotique, endémique à cette région de l’Amérique du sud.
Focus donc sur cette petite aviation navale.

  • Le Beechcraft Super King Air, avion de surveillance côtière et de transport léger, présent à l’automne 2018 à hauteur de cinq exemplaires des versions Super King Air 200 et Super King Air 350.

  • Le Beechcraft T-34 Super Mentor, avion d’entraînement intermédiaire et avancé, présent à l’automne 2018 à hauteur de trois exemplaire de la version T-34C.

  • Le Bell 206 JetRanger, hélicoptère d’entraînement et de liaisons, présent à hauteur de six exemplaires des versions 206A, 206B, et TH-57B.

  • Le Bell 230, hélicoptère de reconnaissance maritime embarqué, présent à hauteur de deux exemplaires d’un unique exemplaire de la version 230T.

  • Le Bell 430, hélicoptère de recherches-sauvetages en mer et de soutien opérationnel, présent à hauteur de deux exemplaires de la version 430M.

  • Le Casa CN-235, avion de patrouille maritime et de transport tactique, présent à hauteur de deux exemplaires des versions CN-230M-100 et CN-235MP.

  • L’ENAER T-35 Pillán, avion d’entraînement initial et de sélection en vol, présent à hauteur de quatre exemplaires de la version T-35B.

Depuis quelques temps les marins équatoriens cherchent à acquérir un lot de deux à quatre hélicoptères de lutte anti-sous-marine. En 2017 ils ont officiellement annoncé s’intéresser de près au Sikorsky MH-60R Seahawk américain dont ils pourraient acheter des exemplaires de seconde main auprès de l’US Navy.
Par ailleurs il est à signaler que l’Armada del Ecuador arme six drones de reconnaissance de facture israélienne pourtant mis en œuvre par des pilotes de la force aérienne.

 

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

2 réponses

  1. Il y a marqué FAE sur les T-34… Donc ce n’est pas la Marine, mais l’Armée de l’air, ou bien ils n’ont pas encore été repeints après transfert ?

    1. Bravo vous avez répondu à votre propre question. À la différence des ENAER T-35B qui eux sont pleinement des avions de l’Armada del Ecuador les T-34C proviennent des stocks de la Fuerza Aérea Ecuatoricana et en conservent encore assez fréquemment la livrée. À ma connaissance seul un avion a été repeint aux couleurs de l’aéronavale et il n’en existe aucune photo exploitable. Bravo vous avez l’œil. 😉

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