Y a t-il un pilote dans le Blackhawk ?

Il y a quelques mois nous vous présentions l’hélicoptère autonome Blackhawk ALIAS. Sa phase d’essais en vol menée par Lockheed-Martin et la DARPA se poursuit actuellement avec désormais les premiers tests d’emport de charge. Voir voler un hélicoptère d’assaut sans aucun équipage à bord est suffisamment rare et fun pour mériter notre photo du mercredi ; vous ne trouvez pas ?

Sur le papier il s’agit d’un Sikorsky UH-60 Blackhawk très commun. C’est l’avionique qui change chez lui puisqu’il a la particularité d’être «dronisé». Il peut ainsi voler avec ou sans pilotes et copilotes à son bord. Pourtant depuis ce mois d’octobre 2022 il a emporté des charges marchandes et même un passager, sous la forme d’un blessé brancardé. Rassure-vous ce dernier n’était qu’un mannequin de plastique représentant un militaire évacué.
Ces essais ont été menés dans le cadre du programme Convergence 2022.


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Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

4 Responses

  1. Bonjour,

    On n’arrête pas le progrès ! Blague à part la « dronisation » de certains appareils pourrait aussi servir pour le convoyage par exemple.
    Merci pour cette photo impressionnante quand on se rend compte qu’il n’y a personne à bord !

    1. La « dronisation » est à mon avis une technologie d’avenir, et nous n’en sommes qu’aux balbutiements. En Europe des sociétés comme Airbus Helicopters et Leonardo travaillent également dessus depuis quelques années.

  2. Effectivement il y a beaucoup d’applications à venir dans ce domaine. Il se dit par exemple que des avions cargo miltaires US pourraient être dronisés pour le ravitaillement des bases situées dans le Pacifique… ou dans bien d’autres parties du monde.
    C’est de toute manière déjà existant pour ravitailler l’ISS.
    Enfin, les avions de transport civil tels qu’Airbus sont proches de l’automatisation, si ce n’est déjà fait, pour les phases – toujours délicates – de décollages et d’atterrissages. Le seul frein dans ce cas est le facteur humain : les voyageurs seraient certainement rétissants et angoissés de savoir… qu’il n’y pas de pilote dans l’avion. Pas très bon pour le business !

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