Deuxième guerre mondiale: les dix principaux bombardiers stratégiques

Cette année marque le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Alors que la Première Guerre mondiale a vu l’émergence des premiers bombardements stratégiques, leur impact destructeur fut assez limité et constituaient davantage une arme de terreur psychologique. Le premier bombardement stratégique de l’histoire remonte au 6 août 1914, lorsqu’un dirigeable Zeppelin bombarde la ville de Liège en Belgique. Les premières campagnes prolongées sont menées contre l’Angleterre par la flotte de dirigeables de l’Empire allemand, seuls aéronefs alors capables de s’aventurer aussi loin de leurs bases. Lents et gonflés à l’hydrogène très inflammable, ils  sont devenus des proies faciles lorsque les avions de chasse commencèrent à utiliser des balles incendiaires. C’est pourquoi l’Empire allemand va développer des avions spécifiquement conçus à cette fin, dont les fameux bombardiers lourds Gotha.

En réaction, la Grande-Bretagne va développer ses propres bombardiers stratégiques, en l’occurence la famille des bimoteurs Handley Page O et du plus ambitieux quadrimoteur Handley Page V/1500 dont les premiers exemplaires, livrés en octobre 1918, n’eurent pas le temps de participer au conflit. Il en fut de même pour le Vickers Vimy qui ne connût pas le feu de la guerre, mais s’illustra en 1919 lors du premier vol transatlantique. Quant à la France, elle va développer les bombardiers lourds Caudron C.23 et Farman F.60 Goliath, ce dernier arrivant trop tard pour participer au conflit.

Alors que l’Allemagne fut pionnière dans le développement du bombardement stratégique, lors de déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale elle était dépourvue de bombardier lourd à long rayon d’action. Il en est tout autrement de la Grande-Bretagne et des États-Unis qui vont réaliser les plus grandes campagnes de bombardement stratégiques de l’histoire avec des bombardiers de plus en plus lourds et au rayon d’action croissant. La destruction des infrastructures industrielles et militaires va s’accompagner d’un bombardement sans précédent des populations civiles afin de briser leur moral et forcer la capitulation de leurs dirigeants. Cela va culminer avec le largage des bombes atomiques sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki, mettant abruptement fin à la Deuxième Guerre mondiale.

Suite aux palmarès portant sur les avions de chasse et les bombardiers tactiques, je vous propose le classement des dix bombardiers stratégiques utilisés en plus grand nombre durant la Deuxième Guerre mondiale.

En dixième position: Le Heinkel He 177 Greif n’entra en service qu’à compter de 1942 et fut le seul bombardier lourd à long rayon d’action de la Luftwaffe durant la guerre. Assemblé à seulement 1 169 exemplaires, il combattit surtout sur le front de l’Est où son rayon d’action s’est avéré particulièrement utile. Son utilisation a été beaucoup moins fréquente sur le front de l’Ouest, bien qu’il ait joué un rôle mineur lors de l’Opération Steinbock (le « Baby Blitz ») contre les îles britanniques en 1944. En proie avec des problèmes persistants de surchauffe de ses moteurs, qui prenaient parfois en feu, on ne peut dire qu’il s’agit là d’un chef d’oeuvre du génie allemand. Pourtant, l’Allemagne avait développé le très réussi  quadrimoteur Focke-Wulf Fw 200 Condor. Surnommé le «Fléau de l’Atlantique» par Churchill, cet avion de ligne au long cours fut transformé en avion de reconnaissance et bombardier naval. Relativement fragile et ne pouvant emporter qu’une charge limité de bombes, le Fw 200 ne fut fabriqué qu’à 276 exemplaires. C’est pourquoi l’Allemagne lança le projet Amerikabomber, qui ne déboucha que sur des prototypes: le Junkers Ju 390 et le Messerschmitt Me 264.

 

En neuvième position: Entré en service au sein de la RAF en 1937, le bimoteur  Armstrong Whitworth AW.38 Whitley participa au premier raid de bombardement sur le territoire allemand en mars 1940. Dès 1942, il fut déclassé par des quadrimoteurs plus lourds, tels les bombardiers Halifax et Lancaster. Dernière version assemblée, le Whitley Mk.VII fut plutôt équipé d’un radar pour la reconnaissance maritime, ainsi que d’une capacité accrue d’emport de carburant permettant de porter son rayon d’action à 3 700km. Les Withley retirés des missions de bombardement furent plutôt affectés au transport ainsi qu’au remorquage de planeurs. Au total, 1 814 appareils Withley furent fabriqués.

En huitième position: Mis à part le Nakajima Ki-49 produit à moins de 820 exemplaires, le Mitsubishi Ki-21 fut le seul autre bombardier lourd de l’Empire du Japon durant la guerre. Assemblé à plus de 2 000 unités, le Ki-21 débuta sa carrière en 1938 pendant la Guerre sino-japonaise. Surnommé Sally par les alliés, il attaqua des cibles aussi éloignées que l’ouest de la Chine, l’Inde, les Philippines et le nord de l’Australie. Bien qu’utilisé sur tous les fronts du Pacifique, il était évident dès 1942 que le Ki-21 devenait rapidement obsolète face aux chasseurs alliés. Le Ki-21 demeura tout de même en service jusqu’à la fin de la guerre, étant utilisé comme avion de transportavion d’entraînement, remorqueur de planeurs et finalement pour des missions kamikazes.

En septième position: Premier bombardier quadrimoteur moderne de la RAF, le Short S.29 Sterling  est entré en service opérationnel au début de 1941. Les pilotes louèrent ses excellentes caractéristiques de vol, mais les phases de décollage et d’atterrissage s’avéraient ardues et provoquèrent de nombreux accidents. Le plafond bas du Sterling et son rayon d’action limité furent aussi critiqués. Les Britanniques optèrent rapidement pour les bombardements de nuit, les pertes d’appareils étant trop importantes lors de missions de jour. Le Stirling connut une carrière relativement brève comme bombardier, étant relégué à des missions de seconde ligne dès la fin de 1943. Utilisé pour miner les ports allemands, remorquer des planeurs et pour le transport de ravitaillement lors de la campagne de Normandie, il continua à faire oeuvre utile. De plus grande taille que les bombardiers Lancaster et Halifax qui lui succéderont, le Sterling fut tout de même assemblé a plus de 2 300 exemplaires.

En sixième position: Bien que l’efficacité des bombardements stratégiques à haute altitude fut souvent remise en cause, il n’en demeure pas moins qu’en larguant deux bombes atomiques, le Boeing B-29 Superfortress permit de mettre abruptement fin à la guerre, évitant ainsi une sanglante invasion du Japon. Avion de tous les superlatifs, le développement et la production du B-29 fut un projet pharaonique, nécessitant trois milliards de dollars (équivalent à une cinquantaine de milliards de dollars aujourd’hui). Plus gros bombardier de la Seconde Guerre mondiale, le B-29 était doté d’une technologie de pointe, notamment d’une cabine pressurisée et d’un système de conduite de tir contrôlé par ordinateur permettant de diriger quatre tourelles de mitrailleuses télécommandées. Certains appareils furent également dotées d’un radar de bombardement. La première mission de combat de B-29 eut lieu le 5 juin 1944 en Asie, un évènement occultée par le débarquement de Normandie. La production du B-29 cessa en 1946, après 3 970 appareils assemblés. Le B-29 va effectuer de nouveau des missions de bombardement durant la Guerre de Corée et demeurer en service tout au long des années 1950. Par rétro-ingénierie à partir d’appareils ayant effectué des atterrissages d’urgence sur son territoire, l’URSS va développer une copie non-autorisée, soit le Tupolev Tu-4.  L’expérience acquise avec le B-29 va permettre à Boeing de développer après-guerre une série d’avions de transport militaire et civil et devenir le géant de l’aéronautique que l’on connaît aujourd’hui.

En cinquième position: Beaucoup moins connu que l’illustre Lancaster, le Handley Page HP.57 Halifax fut assemblé à 6 176 exemplaires, faisant de lui l’un des deux principaux bombardiers lourds britanniques de la seconde moitié de la guerre. Entré en service dans la RAF à la fin de 1940, il sera également utilisé par l’Aviation royale canadienne (notamment par le célèbre escadron des Alouettes), la Royal Australian Air force, de même que par les Forces aériennes françaises libres. Son assemblage se poursuivra jusqu’à la fin de la guerre, incorporant des améliorations dont des moteurs en étoile Bristol Hercules XVI plus puissants avec la version Mk.III fabriquée en plus grand nombre. Avec cette nouvelle motorisation, Halifax affichait des performances s’approchant de celles du Lancaster tout en offrant un taux de survie des équipages supérieur à son rival. Pouvant transporter une charge offensive totale équivalente au Lancaster, la forme de sa soute ne lui permettait toutefois pas de loger la bombe géante Grand Slam parfois utilisée par le Lancaster. Afin de rendre hommage à cet avion tout aussi méritoire que le Lancaster, je lui dédie la photographie en titre de l’article. Aujourd’hui, aucun bombardier Halifax  intact ne subsiste. Toutefois le groupe canadien Halifax 57 Rescue travaille actuellement à restaurer un appareil repêché dans la mer Baltique. Une histoire à suivre…

En quatrième position: Voilà bien un avion légendaire ! Pouvant emporter un charge de bombes largement supérieure aux B-17 et B-24 américains, surpassant même légèrement le B-29, le Avro Lancaster mérite bien l’admiration que lui vouent les aérophiles. Assemblé à près de 7 400 exemplaires jusqu’en 1946, dont 430 appareils Mk.X fabriqués par Avro Canada, le Lancaster va entrer en service à compter de 1942. Très maniable et facile à piloter malgré sa taille, le Lancaster va semer la destruction en Allemagne mais va également subir de lourdes pertes comme la plupart des bombardiers stratégiques lors de la guerre. En moyenne, le nombre de sorties opérationnelles effectuées par un Lancaster était de 21, avant qu’il ne soit abattu ou soit victime d’avaries. Après la fin de la guerre en Europe le 8 mai 1945, un certain nombre d’escadrons d’avions Lancaster, regroupés au sein du Tiger Force, devaient participer au bombardement du Japon. Les bombes atomiques larguées par les B-29 américains va abruptement mettre fin à ce projet. Le Lancaster sera également décliné en version de transport, connu sous le nom de Lancastrian, et donnera naissance à une version plus évolué baptisée Lincoln. Après-guerre le Lancaster sera utilisé pour diverses missions, notamment comme avion de patrouille maritime et de lutte anti-sous-marine, le dernier Lanc quittant le service actif en 1963 sous cocarde canadienne. Aujourd’hui, seulement deux exemplaires du Lancaster en état de vol subsistent, l’un entretenu par le Battle of Britain Memorial Flight, et l’autre par le Canadian Warplane Heritage Museum.

En troisième position: Lorsque l’on parle de bombardiers britanniques, le Vickers Wellington n’est pas le premier à venir à l’esprit. Et pourtant, avec plus de 11 460 exemplaires fabriqués, il fut le plus prolifique. Surnommé Wimpy, ce bombardier moyen à long rayon d’action fut le premier avion de la RAF muni d’une structure géodésique lui conférant une résistance considérable. Le 4 septembre 1939, moins de 24 heures après le début des hostilités, une quinzaine de bombardiers Wellington, accompagnés de plus petits Bristol Blenheim, effectuèrent le premier bombardement de la RAF en Allemagne. Le 25 août 1940, il participa aussi au premier raid nocturne sur Berlin. En 1942, des Wellington furent adaptés pour mener des attaques nocturnes à la torpille contre les navires allemands et italiens en Méditerranée. Le Wellington fut également adopté par le Coastal Command de la RAF, où il contribua à la bataille de l’Atlantique. Bien que le Wellington fut graduellement remplacé par des bombardiers quadrimoteurs dans le nord de l’Europe, il constitua un élément clé des forces méditerranéennes de la RAF jusqu’à la fin de la guerre.

En deuxième position: Avion emblématique des «Boys» américains bombardant l’Allemagne durant la guerre, le Boeing B-17 Flying Fortress mérite le statut d’avion légendaire. Comme son nom l’indique, le B-17 était doté d’un armement défensif lourd au détriment de la charge de bombes. Le B-17 a participé très tôt à la guerre du Pacifique, mais fut principalement utilisé par lors de la campagne de bombardement stratégique alliée au-dessus de l’Europe. Face aux lourdes pertes de bombardiers lors des missions de jour, les Britanniques ont rapidement privilégié les bombardements nocturnes. Comptant sur la puissance de feu des formations de B-17, les Américains s’entêtèrent à effectuer des missions diurnes. Bien que la robustesse légendaire du B-17 permettait fréquemment de ramener au bercail ses équipages, même lorsque gravement endommagé, ce fut une véritable hécatombe durant la première année. Le service obligatoire des équipages de bombardiers lourds de l’USAAF était de 25 missions. Les pertes étaient telles, que l’USAAF fut contrainte de suspendre ses sorties de bombardement, jusqu’à l’arrivée des chasseurs d’escorte P-38 Lightning, P-47 Thunderbolt, puis P-51 Mustang. Sur les quelques 12 730 avions B-17 assemblés, plus de 4 700 furent perdus durant la guerre.

En première position: Bien que moins célèbre et photogénique que le B-17, le Consolidated B-24 Liberator surpasse en nombre son illustre frère d’armes avec 18 200 exemplaires assemblés, parmi lesquels environ 3 700 furent abattus par l’ennemi et 3 100 autres victimes d’accidents divers. Plus rapide et avec un rayon d’action supérieur à celui du B-17, le B-24 pouvait en outre transporter une charge plus importante de bombes. Il effectua des missions de bombardement stratégiques là où le B-17 ne pouvait se rendre. Sur le front du Pacifique, le B-24, ainsi que son dérivé navalisé, le PB4Y Privateer, remplacèrent rapidement le B-17. De l’autre côté de la planète, les Liberator VLR (pour Very Long Range) munis de réservoirs additionnels de carburant, d’un radar et de puissants projecteurs, vont jouer un rôle décisif en permettant la traque, de jour comme de nuit, des U-Boot opérant jusque là impunément dans le «Trou noir de l’Atlantique». Cette vaste zone, inaccessible aux autres avions de patrouille, devint le terrain de chasse de ces B-24 de lutte anti-sous-marine qui vont décoller de Terre-Neuve sous les couleurs de l’Aviation royale canadienne. De l’Écosse, de l’Irlande, de l’Islande et même des Acores, les B-24 du Coastal Command de la RAF feront de même. Des B-24 désarmés vont également servir d’avions de transport au long cours, notamment dans le cadre du Ferry Command. Les Américains vont même produire une version spécifiquement destiné au transport, soit le C-87 Liberator Express. Les Liberator C-109 serviront quant à eux au transport de carburant en Asie, puis soutiendront l’avance Alliée sur le front européen. Un sacré phénomène ce B-24 !

Parmi les militaires ayant combattu durant la Deuxième Guerre mondiale, les équipages de bombardiers stratégiques sont assurément les plus courageux, mais paradoxalement les plus ostracisés. Le taux de mortalité parmi les aviateurs du Bomber Command de la RAF fut de 44,4 % durant la guerre ! Seulement 30% de ces aviateurs ont traversé la guerre sans être tués, blessés ou fait prisonniers. L’espérance de vie d’un mitrailleur de queue à bord d’un bombardier n’était que de sept missions en moyenne ! Aussi bien dire une condamnation à mort pour ces jeunes hommes.

Les aviateurs qui avaient la chance de s’extraire de leur bombardier en flammes, et de survivre à la descente en parachute en territoire ennemi, étaient fréquemment malmenés par les populations locales. Les cas de lynchage et d’exécutions sommaires n’étaient pas rares. Même de retour au pays, ces aviateurs eurent droit à un accueil plutôt froid. Le bombardement de populations civiles, pourtant ordonné par les plus hautes autorités, donnèrent très mauvaise presse à ces aviateurs. Ils devront attendre jusqu’en 2012 avant que le Bomber Command Memorial leur soit dédié en reconnaissance de leurs sacrifices. De retour aux États-Unis, ces vétérans américains ont bénéficié d’un traitement davantage favorable. Quant à moi, je lève mon verre au Bar de l’Escadrille pour souligner le courage de ces jeunes hommes happés par l’horreur de la guerre !

Avro Lancaster / Battle of Britain Memorial Flight (avant plan) et Canadian Warplane Heritage Museum (arrière plan)

 


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Marcel
Fils d’un aviateur militaire (il est tombé dedans quand il était petit…) et biologiste qui adore voler en avion de brousse, ce rédacteur du Québec apprécie partager sa passion de l'aéronautique avec la fraternité francophone d’Avions Légendaires.
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Commentaires

4 réponses

  1. Un truc qui me fait sourire c’est que les Canadiens francophones ont adopté ce tic de langage qui veut qu’ils disent Deuxième Guerre mondiale, en appelant donc à une troisième, alors que nous Français disons Seconde Guerre mondiale et étant donc bien plus optimistes sur l’avenir du monde.

  2. Je suis étonné que les Mitsubishi Ki-21 et Nakajima ki-49 soient définis en tant que bombardiers lourds, avec seulement 1 tonne de bombes alors que le G4M Betty a les mêmes caractéristiques et lui est défini comme bombardier léger. Pour moi le Japon n’a jamais eu de bombardiers lourds. Les seuls sont les Nakajima G5N et G8N restés à l’état de prototypes.

  3. Wouaahhh un article de dingue, merci Marcel! La lecture est passionnante, avec tant de petits détails glanés on ne sait comment…. Fabuleux.
    On pourrait tellement écrire sur chacun de ces appareils… Mais je commencerai par l’He177 Greif: s’il n’a pas la pureté des lignes, insurpassable, d’un B29 Superfortress, il a une gueule d’enfer (je suis en train de le faire en maquette qui est vraiment coton, et je n’ai pas le niveau pour faire un camouflage spaghettis comme sur la photo à l’aérographe) . C’est surtout un condensé d’erreurs d’ingéniérie et d’une fiche opérationnelle folle.
    La fiche opérationnelle: D’un bombardier lourd à long rayon d’action, il a germé dans les cerveaux du Reichsluftfahrtministerium d’en faire un bombardier en piqué à la manière du Ju 87 Stuka (à 45° puis 60° de pente) ce qui entraîna des retards de développement et une prise d’embonpoint de plusieurs tonnes en raison des renforcements de structure imposés après la conception initiale de l’avion (et d’une consommation que l’on qualifierait aujourd’hui de saoudienne, un vrai soiffard le Greif).
    Jumeler 2 moteurs de 1500 cv dans une même nacelle n’est pas la meilleure idée, et encore moins de mettre l’énorme tubulure principale d’échappement incandescente pile à 6 heures sous la nacelle, là où vont converger et s’écouler tous les suintements d’huile…Pas étonnant qu’il y ait eu autant d’incendies, outre les pb de synchro.

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