Gundoor

Ce contenu est une partie du dossier thématique : Késako ?

J’en entends déjà soupirer en se disant : « encore un anglicisme dans les kézakos ». Et oui que dire, si ce n’est que certains termes anglo-saxons méritent vraiment qu’on s’y attardent. Celui de gundoor est de ceux là. Typiquement lié à l’histoire de l’aéronautique militaire, on le retrouve de la Seconde Guerre mondiale à nos jours.

Alors une gundoor, qu’est ce que c’est ? Une traduction littérale peut déjà donner une piste : « arme de porte ». La gundoor est une mitrailleuse mobile installée sur certains aéronefs comme les bombardiers de 39/45 (à l’image du Consolidated B-24 Liberator) ou plus récemment les hélicoptères d’assaut.

Sur ce Caracal français la gundoor est bien visible.
Sur ce Caracal français la gundoor est bien visible.

Au départ destinées à protéger l’avion contre les chasseurs ennemies elle s’est muée petit à petit en arme offensive. Ainsi celles emportées par les Bell UH-1 Iroquois durant la guerre du Vietnam ou encore celles aujourd’hui montées sur les Eurocopter EC725 Caracal des forces spéciales françaises sont clairement des armes offensives. Durant la guerre d’Algérie les Français utilisèrent même des canons de 20mm comme gundoors, montés sur les Sikorsky H-34 Pirate. De nos jours certaines de ces armes sont des mitrailleuses gatlings types miniguns à canons multiples.

Pour la petite histoire les gundoors ont été rendu célèbres par le film de Francis Ford Coppola « Apocalypse Now » où elles apparaissent bien durant la célèbre scène d’attaque d’un village, avec en musique de fond la Chevauchée des Walkyries de Richard Wagner.

Photos (c) Arnaud Lambert

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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