Voilà bien un terme qui parle au plus grand nombre, tant cela est commun que ce soit vis-à-vis du congélateur autant que des vitres de l’automobile. Pourtant en aéronautique le terme de dégivrage revêt son propre sens et est lié à des actions chimiques et/ou mécaniques au sol. C’est là le but de ce kézako plutôt… rafraichissant.
Le givre est un des ennemis les plus féroces de l’aéronautique contemporaine, qu’elle soit civile ou militaire. En conditions rigoureuses la pluie peut mener à la formation d’une couche plus ou moins épaisse de glace sur les ailes, le fuselage, et les parties mobiles des aéronefs. C’est ça le givre. Ça peut être très esthétique, ça n’en demeure pas moins extrêmement dangereux sur un avion. C’est là que le dégivrage devient essentiel, et même primordial avant que l’aéronef ne puisse prendre les airs.
Afin de dégivrer un avion il n’existe pas trente-six solutions, il y en a deux. La première consiste à «gratter» la couche de givre à l’aide de balais ou de brosses spécialement adaptées. La seconde fait appel à la pulvérisation d’un liquide dégivrant réalisé généralement par des camions dotés d’une nacelle et d’un canon à eau. Les produits utilisés sont principalement des alcools et glycols permettant de faire fondre durablement la couche de givre. Une solution liquide de contre givrage est ensuite pulvérisé afin d’éviter sa reformation.
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