Un ATR-72 s’écrase dans le sud-ouest de l’Iran

C’est la triste loi des séries dans l’aviation civile. Une semaine après l’accident d’un biréacteur Antonov An-148 en Russie c’est cette fois-ci l’Iran qui est endeuillé. Ce dimanche 18 février 2018 un bimoteur à turbopropulseurs ATR-72-500 appartenant à la compagnie aérienne Iran Aseman Airlines s’est écrasé dans une zone montagneuse du sud-ouest iranien, ne laissant vraisemblablement aucun survivant parmi ses 66 passagers et membres d’équipage. L’avion réalisait un vol régulier entre Téhéran et Yasuj à 500 kilomètres plus au sud.

L’avion incriminé est un ATR-72-500 en service au sein de la compagnie depuis décembre 1993, n’ayant volé sous aucune autre livrée auparavant. Bien qu’âgé donc d’un peu plus de 24 ans il était considéré comme en très bon état car régulièrement visité par les inspecteurs de l’aviation civile iranienne. Il n’avait jamais connu d’incident majeur avant cet écrasement.

Les recherches des dépouilles des soixante passagers et six membres d’équipage sont rendues plus âpres par la zone du crash très montagneuse et les conditions météorologiques. Le mont Dena où a eu lieu le drame culmine à 4409 mètres. Plusieurs équipes de secours en haute montagne ont tout de même pris ce dimanche matin la route de la région à bord de deux hélicoptères militaires afin d’atteindre le site principal de l’accident. Six heures après l’écrasement aucune équipe n’avait encore réussi à mettre pied clairement sur place.

Selon les premières investigations la météo pourrait être à l’origine de la catastrophe. L’une des priorités de l’équipe d’investigation de l’aviation civile iranienne est la recherche des deux boites noires. L’expérience du récent drame de la Germanwings dans les Alpes françaises démontre toute la difficulté d’une telle mission !

Photo © Wikimédia Commons.

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

4 réponses

    1. Il est peut-être bon de se souvenir qu’avionslegendaires est un site francophone. Ce que vous appelez ELT est en fait la RLS, à savoir la radiobalise de localisation des sinistres. Or dans une région aussi montagneuse que celle de ce crash, tout comme dans les Alpes lors de celui de la Germanwings, ce système démontre ses limites. En effet le signal émit par la RLS a tendance à rebondir sur les parois montagneuses. D’où le fait que les équipes de secours peinent tant à retrouver la trace de l’avion.

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