Les Dassault Aviation Rafale M continuent de frapper Daech.

Les missions de réassurance au profit de nos alliés d’Europe centrale et orientale ne sont pas les seules menées par les avions de combat tricolores. Ainsi depuis le pont d’envol du porte-avions Charles de Gaulle les chasseurs omnirôles Dassault Aviation Rafale M poursuivent les opérations antiterroriste en zone irako-syrienne. Le tout sous la couverture radar de Grumman E-2C Hawkeye, catapultés en même temps. Une guerre contre le terrorisme djihadiste que beaucoup semblent avoir oublié.

Dans le golfe il n’y a pas que les ballons de foot de la coupe du monde au Qatar qui vont droits au but, il y a aussi les munitions guidées A2SM de facture française et GBU-12 / GBU-49 d’origine américaine. Pour elles par contre le goal est souvent en mouvement, ressemblant fortement à des petits 4X4 remplis de fanatiques ultraviolents. Les Dassault Aviation Rafale M de la Marine Nationale participent de nouveau à Chammal, le volet français de la guerre contre Daech.

Pour mémoire c’est le 19 septembre 2014 que le Président de la République François Hollande a décidé de lancer la lancer. L’opération Chammal marquait alors l’entrée de la France dans un conflit qui dure depuis un peu plus de huit ans et a vu reculer de manière significative l’organisation terroriste Daech. Rappelons que celle-ci voulait alors établir un khalifat au beau milieu de l’Irak et de la Syrie, et y faire régner les lois islamiques les plus radicales, les plus déshumanisées. Surtout l’autoproclamé État Islamique en profitait au passage pour rançonner les populations civiles et commettre des atrocités et crimes au quotidien. Les femmes et les hommes de Chammal ont donc pris leur part, aux côtés d’Alliés comme la Belgique, le Canada, les États-Unis, ou encore le Royaume-Uni. Le Dassault Aviation Rafale y a obtenu ses lettres de noblesse, devenant pas la même occasion un des avions de combat les plus redoutés de la planète.

Et actuellement ce sont donc les Rafale M du Charles de Gaulle qui assurent cette mission. En relation permanente avec le Combined Joint Task Force le groupe aéronaval réalise ses frappes aériennes de précision contre les positions ennemies. Des bombardements français salués par l’état-major interallié.
Les objectifs étant classés confidentiels il nous ait impossible de vous les révéler.

Photos © ministère des Armées.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

3 réponses

  1. C’est vrai que l’on entends plus beaucoup parler de cette zone de conflit.
    On a aussi des Rafales sur une base aux Émirats arabes réunis. 6 appareils à El Dhafra, si ma mémoire est bonne.
    Ils doivent aussi intervenir, je suppose.
    En plus de ceux partis en Estonie, la France est loin d’être inactive, avec nos alliés.
    Sans compter les vols depuis Mont de Marsan, sur la Pologne et la Roumanie.

    C’est pour cela qu’il est impératif que l’on reçoive des Rafales neufs en 2023. Gérer une flotte réduite, de part les ventes en Grèce et Croatie, ne doit pas être facile pour l’état major.

  2. On les avait presque oublié, ces b……,
    Savoir qu’ils prennent des trucs sur le museau donne envie de reprendre deux fois des moules. Comme disait Desproges.

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