Le Canada formera lui aussi des Ukrainiens à opérer sur F-16 Fighting Falcon.

À ce jour Ottawa est un des principaux partenaires «occidentaux» de l’Ukraine, au travers de l’opération Unifier menée par les Forces Armées Canadiennes. Et la décision prise en fin de semaine dernière de rejoindre les pays déjà engagés dans la formation des militaires ukrainiens appelés à mettre en œuvre le General Dynamics F-16MLU Fighting Falcon vient confirmer cela. Il y a cependant un hic : aucun de ces chasseurs n’a jamais volé sous la cocarde à feuille d’érable ! La solution passera donc forcément par la célèbre entreprise privée québécoise Top Aces.

On sait que les Canadiens ont un système de désignation qui leur est propre, le McDonnell-Douglas F/A-18 Hornet étant localement connu comme CF-188. Auquel cas on pourrait croire que le CF-116 fut un General Dynamics F-16 Fighting Falcon local. Il n’est est rien. Sous la désignation CF-116 se cache en réalité le Northrop F-5A/B Freedom Fighter construit sous licence locale par Canadair. Pourquoi après tout faire simple quand on peut faire compliqué ? Indubitablement aucun F-16 n’a jamais appartenu à l’Aviation Royale Canadienne. La formation des militaires passera donc par Top Aces, le contractor canadien bien connu basé à Montréal.

Cependant à la différence de la Grèce ou plus récemment des États-Unis le Canada ne devrait pas former de pilotes ukrainiens. Si on en croit les déclarations de Kyïv ce sont en effet les armuriers et mécanos de sa force aérienne qui recevront l’instruction sur F-16 Fighting Falcon. Piloter c’est bien, armer et entretenir tout autant. Sans armurier ni mécanicien le pilote de chasse et cela se vérifie depuis les origines de l’arme aérienne en 14/18. Il est donc essentiel que tous les rouages de l’aviation militaire ukrainienne apprennent à mettre en œuvre le célèbre chasseur monoréacteur de facture américaine.

Outre les engagements au profit du F-16 Fighting Falcon le premier ministre canadien, monsieur Justin Trudeau, a annoncé avoir débloqué une enveloppe de 650 millions de dollars (canadiens) soit un peu moins de 453 millions d’euros. Celle-ci comprend notamment la fourniture de 50 véhicules terrestres blindés, dont plusieurs configurés pour l’évacuation sanitaire, des munitions d’artillerie, et des drones légers de surveillance dotés de systèmes haute définition.
Cette somme engage le Canada au profit de l’Ukraine sur les trois prochaines années.

Photo © US Department of Defense.

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Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

3 réponses

    1. Dis moi mec tu le fais expres ? Arnaud en parle des F-16 de Top Aces. Pas la peine que tu ramène ta science.

  1. Bonne nouvelle mais juste un petit commentaire.
    Il ne faut pas trop disperser les centre de formations de pilotes pour le simple plaisir des pays hôtes.
    2 ou 3 centres suffisent, dont un évidement au US.
    Mais sinon comme je l’ai déjà dit dans un autre commentaire :
    « le F-16 vous-dis-je le F16 »

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