L’Armée de l’Air et de l’Espace prépare les festivités de son 90e anniversaire.

Voilà une future nonagénaire particulièrement en forme. Le 2 juillet prochain l’Armée de l’Air et de l’Espace soufflera ses 90 bougies. Un évènement qui interviendra quelques jours seulement avant qu’elle soit mise en avant dans les missions de sécurisation et de soutien à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Plus que jamais «Faire Face» est une devise qui sera d’actualité !

En 2024 nous n’aurons donc pas que le centenaire de l’Aviation Royale Canadienne à fêter. Bon OK un 90e anniversaire c’est beaucoup moins fun qu’un 100e mais ne boudons pas notre plaisir car l’Armée de l’Air et de l’Espace est tout de même fringante malgré son âge désormais avancé. Déjà il y a le fait que depuis le 13 juillet 2019 on ne parle plus d’Armée de l’Air mais d’Armée de l’Air et de l’Espace intégrant ainsi la notion de compétence spatiale pour nos aviateurs. Rassurez vous cela ne signifie pas que nos pilotes vont troquer leurs chasseurs pour des X-Wings, juste que l’espace entre désormais clairement dans le domaine des militaires.

Entre les chasseurs Dassault Aviation Mirage 2000 et Rafale, les avions de transport Airbus DS A330MRTT Phénix et A400M Atlas, Casa CN-235M, et Lockheed-Martin C-130J-30 Super Hercules, ou encore les hélicoptères Eurocopter AS.555 Fennec et EC725 Caracal dessinent une aviation militaire des plus réactives et des plus modernes dans le monde. Sa présence aux quatre coins du globe et sa capacité à se déployer rapidement font de l’Armée de l’Air et de l’Espace la force aérienne d’Europe.

Pourtant à 90 ans elle n’est pas dénuée de défauts. Ses capacités de reconnaissance tactique et de surveillance électronique ne sont pas à la hauteur d’un pays comme la France. Les drones MALE General Atomics MQ-9 Reaper et les bimoteurs Beechcraft Super King Air 350 Vador assurent tant bien que mal le job. Ils sont surtout en nombre largement insuffisant. Les futurs Dassault Aviation Archange n’arriveront de toutes manières que trop tard. De la même manière elle devra tôt ou tard trouver un remplaçant à ses actuels quadriréacteurs Boeing E-3F SDA dédiés à la surveillance radar aéroportée.

Pourtant ne boudons pas notre plaisir car l’Armée de l’Air et de l’Espace est belle. Et pour l’occasion elle a demandé à ses personnels de créer un logo. L’heureux vainqueur est un mécanicien opérateur avionique en service auprès de la Base Aérienne 133 de Nancy-Ochey. Son graphisme est très simple et donc forcément très joli ! Ce caporal-chef a bien compris que le «mieux est l’ennemi du bien». Son œuvre est de ce fait top.  Il a parfaitement stylisé le passage entre l’année 1934 représenté par un biplan évolué rappelant un peu le Blériot-SPAD S.510 et l’année 2024 au travers du Dassault Aviation Rafale. Et il n’a pas oublié les étoiles !

D’ici quelques jours, pour les fêtes de fin d’années, nous vous présenterons un récapitulatif de tous les aéronefs actuellement en dotation dans l’Armée de l’Air et de l’Espace. Une manière comme une autre de mettre à jour les données d’un article bien connu de nos lectrices et lecteurs les plus assidus et qui date tout de même de Noël… 2015. Ouvrez donc l’œil, et le bon.

Illustration et photo © Armée de l’Air et de l’Espace.