Feu le plus gros avion du monde, martyr de la folie d’un homme.

Nous sommes le samedi 24 février 2024 et il y a pile deux ans, jour pour jour, le dictateur russe Vladimir Poutine ordonnait à ses troupes d’attaquer l’Ukraine et et commencer son invasion. Pour la photo de ce weekend j’ai choisi un des symboles de cette guerre immonde : l’Antonov An-225 Mriya. Rappelons que cet avion a été détruit lors d’un raid russe contre l’aéroport d’Hostomel, siège historique de l’avionneur.

Des symboles aéronautiques de l’Ukraine il y en a plein j’aurai pu choisir un des Mikoyan MiG-29 Fulcrum ou un des Sukhoi Su-27 Flanker qui quotidiennement continuent deux ans après de défendre leur espace aérien contre l’aviation russe. J’aurai aussi pu opter pour le Sukhoi Su-24 Fencer qui trouve dans cette guerre une seconde jeunesse face aux forces russes. J’ai finalement préféré l’un des plus majestueux et imposants avions de tous les temps, le géant absolu des airs, détruit par la folie d’un seul homme : le maître du Kremlin. Bien sûr face aux dizaines de milliers de morts civils et militaires ukrainiens assassinés l’Antonov An-225 Mriya  n’est rien. Pourtant pour de nombreuses personnes dans le monde il est un symbole de la barbarie russe. Le rêve s’est brisé.

Photo © Eduard Mermet via Wikimédia Commons.

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ARTICLE ÉDITÉ PAR
Arnaud
Arnaud
Passionné d'aviation tant civile que militaire depuis ma plus tendre enfance, j'essaye sans arrêt de me confronter à de nouveaux défis afin d'accroitre mes connaissances dans ce domaine. Grand amateur de coups de gueules, de bonnes bouffes, et de soirées entre amis.
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Commentaires

7 réponses

  1. Ce devait être en 2006 ou 2007, alors en mission sur l’aéroport de Vatry, j’ai pu « visiter » ce monstre avec l’aimable autorisation d’un équipage extrêmement professionnel, qui préparait le chargement d’une énorme pelle mécanique et toute une collection d’accessoires tous plus lourds les uns que les autres.
    Entré par l’avant et ressorti par la rampe arrière, j’ai eu l’impression d’avoir été digéré par la machine.
    Si extérieurement il est impressionnant par son volume, il ne l’est pas moins intérieurement avec une soute garnie d’une quantité impressionnante de moyens de manutention et d’arrimages, mais aussi de maintenance.
    Les gars m’avait fait comprendre qu’ils pouvaient quasiment tout réparer en autonomie complète…
    Sur cet aéroport, An12, Il76 et A124 était là presque quotidiennement et on n’y faisait plus vraiment attention mais là, ce gros oiseau, même s’il n’était pas démesurément plus grand qu’un A124, il imposait le respect.
    Et que dire de le voir manœuvrer sur le tarmac puis s’élancer, chargé comme un mulet, pour un décollage qui semblait ne jamais vouloir venir, puis enfin la rotation et une lente prise d’altitude. 15 ans après, c’est un souvenir intact.
    Une sacré bestiole quand même!

  2. Bonjour,
    Merci, Arnaud, d’avoir choisi cet Antonov An-225 comme symbole, en ce triste anniversaire de l’agression russe. Les pilotes ukrainiens se battent avec courage, comme tous les soldats ukrainiens, avec malheureusement si peu de moyens.

  3. Pour reprendre le commentaire de MikeLima,
    Vatry est pour moi pétri de souvenirs, j’ai effectué mon service militaire sur la base de Saint-Dizier,
    Vatry était une base militaire construite par les américains en 1948, nous y allions pour différents exercices
    notamment février 1978 il a gelé à -20°… 2 semaines.
    La piste, le taxiway, la salle de sport, tout était d’époque, tellement les matériaux pour de construction
    étaient solides, les 2 grands hangars, les américains y mettaient dans chacun 2 B17 côte à côte.
    Nous y mettions 2 Mirages 4 pour certains exercices.
    J’ai joué au basket dans le gymnase d’époque;
    un jour en 2004 j’accompagnais d’anciens combattants pour une sortie,
    parmi eux un vieil espagnol de la 2é D.B m’expliquait qu’il était mécanicien avion engagé par les américains après guerre
    comme mécanos , les américains en manquaient cruellement, il s’était retrouvé muté à Vatry,
    lors de notre conversation, il m’expliqua qu’il avait posé le parquet de basket sur lequel j’avais joué en 1978.
    Une belle rencontre !!!!!!!!

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