Déjà le huitième volet de notre saga autour du 250e anniversaire conjoint de l’US Navy et de l’US Marines Corps, et troisième autour d’un chasseur après le F-14 Tomcat et le F/A-18 Hornet. Le Vought F4U Corsair est sans nul doute un des chasseurs à moteur à pistons les plus célèbres de l’histoire aéronavale. Il servit dans les deux forces américaines, durant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée. Et pour la petite histoire la France l’employa en Algérie.
Faire une saga sur les 250 ans de l’US Navy et de l’US Marines Corps sans aborder le F4U Corsair n’aurait aucun sens tant cet avion à marqué les deux forces aéronavales américaines. Il permit de poser les bases à la fois d’une chasse embarquée puissamment équipée et d’une aviation d’appui tactique à même de soutenir l’action des fantassins du corps des Marines. À bien des égards le F4U Corsair est l’archétype même du chasseur-bombardier. Trêve de bavardages, passons aux photos.
Comme désormais à l’accoutumée les photos ci-dessus vous sont proposées «dans leur jus» selon un format de 1850 pixels de large, à l’exception de celle de couverture légèrement plus petite. Nous avons essayé dans la mesure de possible de vous présenter des clichés différents de ceux présentés l’été dernier lors du 80e anniversaire de la fin de la guerre du Pacifique. Par chance le photogénique Vought F4U Corsair a été souvent saisi par les photographes de l’aéronavale des USA.
Photos © Bibliothèque du Congrès des États-Unis, US Navy, et US Marines Corps.
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11 réponses
La photo du Corsair avec les cocotiers derrière est magnifique.
J’espère pour les prochains volets nous auront le droit au F4 Phantom et/ou au A4 Skyhawk qui ont la particularité d’avoir été en service dans les deux composantes.
Voilà une requête Dimitri qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd… mais comme vous commencez à me connaitre vous vous doutez que deux avions aussi mythiques sont forcément déjà dans les tuyaux. D’autant que cette saga va courir en fait jusqu’à fin novembre. Elle est victime de son succès.
Salut Arnaud et les passionnés,
mon Père (Lieutenant-Colonel de réserve de l’Armée de l’Air) a construit d’innombrables maquettes d’avions au 1/72ème (collection léguée depuis au Musée de l’aviation de chasse de Montélimar, dont nous sommes – il a 94 ans maintenant- « membres honoraires » !). Je le voyais faire le soir après le boulot, et je connaissais quasiment tous les avions de la Seconde, leurs camouflages soigneusement reproduits et peints sur documents d’époque, plus les jets qu’il avait connu à l’époque de son service, jusqu’au Mirage IV. (Lui n’avait volé « que » sur Vautour en tant que navigateur radar).
Il m’a amené gamin à la BA 115 où il faisait ses « périodes », je suis monté dans le cockpit d’un Mirage III C – que sur le tarmac, hein ! – en 1966, et j’ai vu aussi les IV qui attendaient tapis dans leurs bunkers, en alerte nucléaire, la classe, et aussi la peur comme on la ressentait à l’époque, la guerre froide, toussa !
J’étais fasciné par sa connaissance de l’aviation de chasse de son enfance à lui, d’autant plus que je lui piquais ses livres de Clostermann (qu’il a rencontré), l’histoire de Marin la Meslée…
Puis un jour il a construit une maquette de Corsair à une échelle plus grande (laquelle ?) dans laquelle il avait installé un petit moteur électrique qui faisait tourner l’hélice ! (et du plomb fondu à partir d’une balle de 9mm dans la queue pour équilibrer !).
Bon, elle volait pas, la maquette, hein, on n’était pas encore à l’époque où le RC était répandu, mais qu’est-ce que ça me plaisait !
Merci Arnaud, le Corsair reste pour moi l’un des plus beaux et mythiques avions « à pistons » et les photos me ramènent à mes émotions d’enfant.
Merci à vous pour votre très touchant témoignage. Et force et respect à votre papa.
Bonsoir,
Merci Arnaud pour cet article.
Comme quoi on en apprend tous les jours.
Je ne savais pas que le corsair avait volé sous les couleurs françaises.
A hauteur de 119 exemplaires de 1953 à 1964 sous les variantes AU-1, et F4U-7. Utilisés lors de la guerre d’Indochine, d’Algérie et de la crise de Suez.
Un sacré morceau que ce Corsair dont la renommée en France a été en grande partie due aux « Têtes brûlées » comme celle du Tomcat par « Top Gun », nous sommes tout de même très influencés par Hollywood.
Cet avion marin, redoutable dans les airs n’était pas très à l’aise pour les opérations sur PA malgré sa conception dans ce sens.
Faut pas oublier James qu’en France son emploi durant la guerre d’Algérie et lors des évènements de Suez fit grandir son image de marque. À contrario les Britanniques, qui l’ont aussi employé, n’en gardent pas un souvenir extraordinaire.
Oui Arnaud pour ceux qui ont connu cette période, mais pour leurs descendants, il ne subsiste que les moyens de transmission de l’Histoire, de manière fidèle ou romancée, d’où ma remarque.
Pour revenir sur l’influence hollywoodienne, à moins d’être dans le milieu judiciaire, beaucoup d’entre nous connaissent mieux le système judiciaire US que le nôtre, n’est-ce pas ?
Désolé du hors sujet
Je suis on ne peut plus d’accord James. Comme d’hab’ la parole de la sagesse.
Salut Arnaud et les Passionnés,
Le « Corsair » fait partie de mes 10 Avions Préférés ( https://www.avionslegendaires.net/2025/09/actu/mes-avions-preferes-par-christophe-1ere-partie/ ), il en est même le 6 ème dans mon classement. Et Gregory Boyington, dit Papy y est pour beaucoup…
Bien que conçu comme chasseur embarqué, il débarqua rapidement des porte-avions de l’US Navy car son moteur imposant et trop long obstruait la vue des pilotes; il y réapparut en 1944 après des améliorations techniques au niveau de l’appontage; c’est donc sur les bases terrestres du Pacifique comme celles des Marines de Papy qu’il construisit sa légende et sa notoriété. Le Chance Vought F4U accumula de très nombreuses victoires et acquit la réputation d’un redoutable chasseur. Selon les statistiques officielles du Pacific Theater, les unités équipées de Corsair revendiquèrent environ 2 140 victoires aériennes pour 189 pertes en combat aérien, soit un ratio de 11:1 en faveur du Corsair ! Son surnom de « Whistling Death » (la mort sifflante), attribué par les Japonais, résulte du sifflement distinctif produit par le flux d’air traversant ses prises d’air montées dans les ailes. Ce bruit spécifique, devançant l’avion bien avant sa visibilité, renforça son image de chasseur impitoyable.
Encore Merci Arnaud pour cette saga photographique très instructive, dont l’un des acteurs sera dans mon top 5 à venir, lequel… ?
Passionnément,